La rencontre avec les secrétaires généraux des centrales syndicales avait pour but de débattre, conformément au Cadre Permanent de Négociation et de Concertation, des points inscrits à l’ordre des revendications syndicales. Faisant présager les conséquences du débrayage qui couve, le chef du gouvernement a présagé que cette « grève va désorganiser notre effort de reconstruction nationale et de création de richesse au profit de toute la population centrafricaine ». Il n’a pas lésiné sur les risques probables de « nouveaux arriérés de salaires » dont les uns et les autres gardent encore en mémoire les stigmates. « Le gouvernement est conscient de son rôle et de ses responsabilités. Mais il ne peut faire de choix démagogiques qui pourraient mettre en péril l’équilibre de toute la société centrafricaine », a poursuivi le Premier ministre. Selon lui, « le déclenchement d’une grève ne servirait à rien, sinon qu’à bloquer notre marche vers l’avant, vers le règlement des problèmes des travailleurs ». Et lui de conclure, « un Etat qui ne fonctionne pas ne peut pas produire de richesses susceptibles d’être redistribuées ». Il convient de rappeler que la rencontre entre le Premier ministre et les responsables syndicales fait suite à un préavis de grève de huit jours déposé le 3 septembre dernier sur la table du gouvernement pour lui demander, le déblocage des salaires dans la Fonction publique, la mise en application du statut général de la Fonction publique, le règlement des arriérés de salaires des deux précédents régimes, enfin, une augmentation des salaires suivant le coût de la vie.
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