La Onzième Session Ordinaire du Parlement Pan-Africain a pris fin vendredi 29 mai 2009 avec un point de presse donné par les membres du nouveau bureau dudit Parlement.
Ce point de presse survient le lendemain des élections de renouvellement de bureau du PAP. « Depuis ces élections, nous avons repris notre place de parlement démocratique », a déclaré en substance le nouveau Président du PAP Idriss Ndele Moussa.
Il a ensuite informé les journalistes que l’un des défis majeurs du PAP est de passer de son rôle actuel d’organe consultatif à celui d’organe législatif. « Notre vision c’est d’amener le PAP de son statut actuel de conseiller à un statut législatif d’ici 2011 », a-t-il dit.
Mais pour cela, « le parlement devra reprendre une relation plus assainie avec les autres organes de l’Union africaine et travailler en synergie avec eux », a dit Idriss Moussa Ndele citant en exemple « les relations soutenues avec le Nepad » qui est le « premier partenaire » du Parlement.
« Nous sommes conscients que les dirigeants africains devront se pencher sur le problème des populations africaines tels que les questions sur le genre, l’éradication de l’extrême pauvreté, les violences faites sur les femmes et les guerres et conflits », a-t-il dit.
« C’est à nous de trouver des voies et moyens pour résoudre ces problèmes », a indiqué le premier Vice- Président Bethel Amadi et pour cela, le nouveau bureau compte « travailler main dans la main » avec tous les organes de l’Union Africaine. Ce n’est que par là que « nous pourrons faire sortir nos peuples du gouffre actuel », a argué la deuxième Vice-Présidente, Mary Mugyenyi. « Nous sommes la voix de nos peuples », a renchéri le troisième Vice-Président Laroussi Hammi tandis que le quatrième Vice-Président, Joram Gumbo demande aux média de soutenir les actions du parlement.
Concernant la dissolution de l’Assemblée nationale du Niger par le Président Tandja Mamadou, le Président du Parlement Pan-Africain s’est dit « très ému quant à la situation qui prévaut dans ce pays» et a considéré cela comme « un acte antidémocratique qui ne peut pas se justifier », surtout que cette dissolution s’est faite à moins de six mois des élections au Niger.
Répondant à une question sur le Darfour, le Président Ndele Moussa a déclaré que « c’est une plaie pour notre continent. Il occasionne le déplacement massif des populations obligées de se réfugier loin de leurs villages, de leurs maisons» avant d’indiquer que le problème que connaît le Tchad et le Soudan n’est pas un problème des populations mais un problème des deux exécutifs ».
« Nous encourageons les deux gouvernements à l’observation des nombreux traités qu’ils ont signé ensembles », a rappelé Ndele Moussa.
Une innovation sera apportée dans le bureau du PAP. Les quatre vice-présidences auront chacun une fonction précise. Ce qui n’existait pas par le passé. « Nous confierons des responsabilités législatives, financières, administratives, relations extérieures et gestion des dossiers parlementaires à chacune de nos vice-présidences », a indiqué Ndele Moussa avant d’ajouter que son rôle sera « de cordonner l’action du bureau » qui « va également s’appuyer sur les caucus régionaux et les commissions permanentes » afin de travailler en toute « collégialité ».
La création du Parlement Pan-Africain est fondée sur l’idée de donner une plateforme commune aux peuples Africains et leurs organisations de masses afin qu’ils soient plus impliqués dans les débats et prises de décisions concernant les problèmes et défis auxquels le continent est confronté.
Ce point de presse survient le lendemain des élections de renouvellement de bureau du PAP. « Depuis ces élections, nous avons repris notre place de parlement démocratique », a déclaré en substance le nouveau Président du PAP Idriss Ndele Moussa.
Il a ensuite informé les journalistes que l’un des défis majeurs du PAP est de passer de son rôle actuel d’organe consultatif à celui d’organe législatif. « Notre vision c’est d’amener le PAP de son statut actuel de conseiller à un statut législatif d’ici 2011 », a-t-il dit.
Mais pour cela, « le parlement devra reprendre une relation plus assainie avec les autres organes de l’Union africaine et travailler en synergie avec eux », a dit Idriss Moussa Ndele citant en exemple « les relations soutenues avec le Nepad » qui est le « premier partenaire » du Parlement.
« Nous sommes conscients que les dirigeants africains devront se pencher sur le problème des populations africaines tels que les questions sur le genre, l’éradication de l’extrême pauvreté, les violences faites sur les femmes et les guerres et conflits », a-t-il dit.
« C’est à nous de trouver des voies et moyens pour résoudre ces problèmes », a indiqué le premier Vice- Président Bethel Amadi et pour cela, le nouveau bureau compte « travailler main dans la main » avec tous les organes de l’Union Africaine. Ce n’est que par là que « nous pourrons faire sortir nos peuples du gouffre actuel », a argué la deuxième Vice-Présidente, Mary Mugyenyi. « Nous sommes la voix de nos peuples », a renchéri le troisième Vice-Président Laroussi Hammi tandis que le quatrième Vice-Président, Joram Gumbo demande aux média de soutenir les actions du parlement.
Concernant la dissolution de l’Assemblée nationale du Niger par le Président Tandja Mamadou, le Président du Parlement Pan-Africain s’est dit « très ému quant à la situation qui prévaut dans ce pays» et a considéré cela comme « un acte antidémocratique qui ne peut pas se justifier », surtout que cette dissolution s’est faite à moins de six mois des élections au Niger.
Répondant à une question sur le Darfour, le Président Ndele Moussa a déclaré que « c’est une plaie pour notre continent. Il occasionne le déplacement massif des populations obligées de se réfugier loin de leurs villages, de leurs maisons» avant d’indiquer que le problème que connaît le Tchad et le Soudan n’est pas un problème des populations mais un problème des deux exécutifs ».
« Nous encourageons les deux gouvernements à l’observation des nombreux traités qu’ils ont signé ensembles », a rappelé Ndele Moussa.
Une innovation sera apportée dans le bureau du PAP. Les quatre vice-présidences auront chacun une fonction précise. Ce qui n’existait pas par le passé. « Nous confierons des responsabilités législatives, financières, administratives, relations extérieures et gestion des dossiers parlementaires à chacune de nos vice-présidences », a indiqué Ndele Moussa avant d’ajouter que son rôle sera « de cordonner l’action du bureau » qui « va également s’appuyer sur les caucus régionaux et les commissions permanentes » afin de travailler en toute « collégialité ».
La création du Parlement Pan-Africain est fondée sur l’idée de donner une plateforme commune aux peuples Africains et leurs organisations de masses afin qu’ils soient plus impliqués dans les débats et prises de décisions concernant les problèmes et défis auxquels le continent est confronté.