Connectez-vous S'inscrire
AGENCE CENTRAFRIQUE DE PRESSE "AGENCE DE L'UNITE NATIONALE"- République Centrafricaine, Bangui
Inscription à la newsletter
acapnews@gmail.com
Plus d'informations sur cette page : http://https://www.acap.cf/
AGENCE CENTRAFRICAINE DE PRESSE
 
     

Le Haut commissaire aux droits de l’homme, M. Parfait Kongo, préconise des réponses urgentes aux problèmes des droits humains des peuples autochtones

Bangui, 13 Août (ACAP) - Le Haut commissaire aux droits de l’homme, M. Parfait Kongo, a conseillé aux parties prenantes au processus de la mise en œuvre de la Convention 169 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) de profiter de la 18ème Journée internationale des peuples autochtones dont le thème cette année est « construction d’alliances pour les peuples autochtones ; hommage aux traités, accords et autres arrangements constructifs » pour être désormais sensibles aux problèmes des droits humains auxquels ces communautés sont confrontées, d’être à l’écoute de leurs besoins et priorités afin d’y trouver des réponses urgentes, vendredi 9 août 2013 à Zoméa, dans la préfecture de la Lobaye.



Le Haut commissaire aux droits de l’homme, M. Parfait Kongo, préconise des réponses urgentes aux problèmes des droits humains des peuples autochtones
L’objectif de la célébration de la Journée internationale des peuples autochtones à Zoméa est d’inviter les populations, les autorités civiles et militaires ainsi que les agents d’application de lois de la localité de s’approprier  de la Convention 169 de l’OIT et de veiller à son application, tout en faisant le relais dans toute la préfecture.
Afin d’être plus pratique, M. Parfait Kongo a insisté sur le respect des arrangements entre les Etats, citoyens et peuples autochtones, de vivre ensemble dans le principe de l’amitié, de la coopération et de la paix, de la reconnaissance des droits des peuples autochtones à leur terre par des accords conçus.
Il a mis en exergue la disponibilité des partenaires nationaux et internationaux visant à accompagner la République Centrafricaine dans la mise en œuvre des réformes juridiques, surtout « qu’un avant projet de loi national d’application de la Convention 169 de l’OIT est en chantier ».
Quant à Mme Thérèse Zéba, Représentante du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), elle a axé son intervention sur les autochtones Ba Akâ et M’Bororo de la République Centrafricaine.
Pour elle, ces populations vulnérables ne bénéficient pas des opportunités « telles que l’emploi, les services sociaux de base, notamment les services de santé et de santé sexuelle et de la reproduction ».
Le Représentant des peuples autochtones, le Conseiller national de transition Issa Bi Amadou, a déploré que, quand bien même la problématique des peuples autochtones ressort assez souvent dans les discours des dirigeants politiques, cependant, des décennies durant, les autochtones que sont les pygmées et les M’Bororo, habitants des zones riches en ressources naturelles, ne bénéficient malheureusement pas des retombées des exploitations de leurs milieux ni d’une assistance raisonnée des pouvoirs publics ».
Autrement dit, Issa Bi Amadou accuse la subsistance d’une discrimination vis-à-vis de ces peuples, même au 21ème.
Pour étayer son argumentaire, le Conseiller Issa Bi Amadou s’est appesanti sur les dernières nominations, que ce soit au gouvernement où la désignation des préfets, où il ne figure aucun membre des peuples autochtones.
Il a clamé haut et fort, au regard de la Convention 169, le droit à la vie, le droit à l’éducation, le droit à la santé, le droit à la Justice, le droit à la terre et aux ressources, le droit à l’accès à l’emploi, le droit aux conditions équitables, le droit à la participation aux instances de prise de décisions pour les peuples autochtones.
Dans le but de donner un autre cachet à la célébration de la journée de cette année, « les agences du système des Nations Unies en République Centrafricaine ont décidé de soutenir les populations autochtones à travers des activités éducatives sur la prévention du VIH, la santé sexuelle et de la reproduction, la protection des enfants, les soins de santé, la distribution des kits de dignité aux femmes, et de divers outils agricole aux hommes » aux fins d’améliorer les conditions de vie et l’état de santé des populations bénéficiaires.
Les kits de dignité destinés aux femmes comprennent un seau, deux pagnes, une serviette, des caleçons, trois morceaux de savon, un tube de dentifrice, un flacon de crème et un carton de 144 préservatifs.
Les kits pour les groupements masculins renferment des lots de cinq râteaux, cinq limes, cinq machettes, cinq houes daba, cinq houx ordinaires et un fût en plastique de 200 litres pour le rouissage du manioc.
Il est préconisé que des dispositions seront prises avec les autorités locales, les structures de santé et les relais communautaires au niveau local pour assurer la continuité des actions déjà amorcées.
Pour rappel, la Journée internationale des peuples autochtones, préconisée pour le 9 août de chaque année, a été instituée par les Nations Unies en décembre 1994. L’institution de cette journée a pour but de porter une attention particulière sur la situation de nombreux peuples autochtones du monde qui font face à de nombreuses discriminations, violations de leurs droits.
Concernant la République Centrafricaine, c’est en août 2010 qu’elle a ratifié la Convention 169 de l’OIT du 27 juin 1989 relative aux peuples indigènes et tribaux. Aussi, elle fait partie des Etats qui ont voté en faveur de la déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones en septembre 2007.

Mardi 13 Août 2013
Alain-Patrick MAMADOU / ACAP

POLITIQUE | ECONOMIE | SOCIAL | CULTURE | SPORTS | ENVIRONNEMENT | EDUCATION | DEVELOPPEMENT | SOCIETE | RELIGION | INTERNATIONAL | AFRIQUE | HUMEUR | GRANDE INTERVIEW | HUMANITAIRE | DROITS DE L'HOMME | MEDIAS | SECURITE | JUSTICE | SANTE | Videos



Les nouvelles officielles sur la République Centrafricaine

Partagez-nous sur
Facebook
Newsletter
Viadeo
Mobile
Flickr