
Avec le micro, le chargé de missions Jean-Pierre Bétindji de l'unité d'exécution du programme national DDRR
Le but de cette conférence-débat est de débattre de fond en comble de la question du DDRR, notamment de ses enjeux et de l'espoir qu'il peut engendrer.
Suivant l'ossature de l'exposé de Jean-Pierre Bétindji, des crises politico-militaires ont secoué la République Centrafricaine (RCA) et ont été dominées par l'action de vandaliser les poudrières nationales. Des armes de guerre se sont retrouvées entre les mains de n'importe qui, obligeant les autorités nationales à élaborer des programmes de DDRR.
Ces crises sont : les mutineries de l'armée, les coups d'Etat, les déstabilisations politiques, etc. qui ont eu comme conséquences les désastres humanitaires.
De ce qui précède, a-t-il indiqué, les différents gouvernements ont conçu divers programmes de DDRR dans le but de collecter les armes qui sont entre les mains de n'importe qui. Seulement, après évaluation, les précédents programmes DDRR ont présenté des carences.
Selon lui, tout programme DDRR résulte d'un accord, dont le plus illustratif est le forum de Bangui, auquel ont adhéré en ce moment 12 groupes armés sur 14. Un comité consultatif de suivi comprenant le gouvernement, les groupes armés, la société civile, etc. sert de conseil d'administration au processus DDRR.
Du fait des retards, un pré-DDRR a été lancé le 30 août dernier par le Chef de l'Etat Faustin-Archange Touadéra dans le but à la fois d'occuper les ex-combattants cantonnés, d'en trier pour qu'ils intègrent les rangs de l'armée ou d'intégrer la vie socioéconomique. Grâce à ce programme, quelque 280 ex-combattants vont devenir militaires, avec le concours de la mission européenne de formation des militaires (EUTM/RCA).
Il est cependant déplorable que des groupes armés aient adhéré au processus du DDRR mais continuent d'entretenir des hostilités, caractérisées par des tueries de masse, l'incendie des villages et les déplacements en grand nombre des populations.
Au-delà de tout, a conclu le chargé de mission Jean-Pierre Bétindji, "il est question de tout mettre en œuvre pour que les uns et les autres puissent entrer dans un processus de paix durable" et où "les armes doivent être stockées, identifiées et gérées suivant les règles de l'art".
Suivant l'ossature de l'exposé de Jean-Pierre Bétindji, des crises politico-militaires ont secoué la République Centrafricaine (RCA) et ont été dominées par l'action de vandaliser les poudrières nationales. Des armes de guerre se sont retrouvées entre les mains de n'importe qui, obligeant les autorités nationales à élaborer des programmes de DDRR.
Ces crises sont : les mutineries de l'armée, les coups d'Etat, les déstabilisations politiques, etc. qui ont eu comme conséquences les désastres humanitaires.
De ce qui précède, a-t-il indiqué, les différents gouvernements ont conçu divers programmes de DDRR dans le but de collecter les armes qui sont entre les mains de n'importe qui. Seulement, après évaluation, les précédents programmes DDRR ont présenté des carences.
Selon lui, tout programme DDRR résulte d'un accord, dont le plus illustratif est le forum de Bangui, auquel ont adhéré en ce moment 12 groupes armés sur 14. Un comité consultatif de suivi comprenant le gouvernement, les groupes armés, la société civile, etc. sert de conseil d'administration au processus DDRR.
Du fait des retards, un pré-DDRR a été lancé le 30 août dernier par le Chef de l'Etat Faustin-Archange Touadéra dans le but à la fois d'occuper les ex-combattants cantonnés, d'en trier pour qu'ils intègrent les rangs de l'armée ou d'intégrer la vie socioéconomique. Grâce à ce programme, quelque 280 ex-combattants vont devenir militaires, avec le concours de la mission européenne de formation des militaires (EUTM/RCA).
Il est cependant déplorable que des groupes armés aient adhéré au processus du DDRR mais continuent d'entretenir des hostilités, caractérisées par des tueries de masse, l'incendie des villages et les déplacements en grand nombre des populations.
Au-delà de tout, a conclu le chargé de mission Jean-Pierre Bétindji, "il est question de tout mettre en œuvre pour que les uns et les autres puissent entrer dans un processus de paix durable" et où "les armes doivent être stockées, identifiées et gérées suivant les règles de l'art".