« Nous avons le droit de faire valoir un résultat que j’estime particulièrement intéressant », a affirmé, au cours d’une conférence de presse, M. Eméric Rogier, analyste au Bureau du Procureur, considérant comme « extrêmement bref » le délai de réalisation de l’enquête ayant abouti à l’arrestation du leader congolais, à savoir 12 mois.
M. Rogier a indiqué que cette arrestation permettra à la Cour de poursuivre l’enquête sur les crimes commis en République Centrafricaine afin d’établir les responsabilités à différents niveaux.
Interrogé sur le cas du chef rebelle ougandais, Joseph Kony, dont les hommes ont plus d’une fois attaqué des localités de l’ Est centrafricain, il a reconnu qu’ « on arrête plus difficilement quelqu’un quand il est dans le bush que quand il est à Bruxelles ».
« Nous avons bon espoir qu’au bout du compte son tour viendra », a ajouté M. Rogier, précisant que le mandat d’arrêt contre Joseph Kony a été transmis à l’Ouganda, au Soudan et au Congo Démocratique.
Aucune réaction officielle à l’arrestation de Jean-Pierre Bemba Gombo n’était disponible, dimanche en milieu d’après-midi à Bangui, où l’Organisation pour la compassion et le développement des familles en détresse (Ocodefad) a signalé des appels anonymes de menaces de mort enregistrés par sa fondatrice, Mme Bernadette Sayo, ministre du Tourisme dans l’actuel gouvernement.
Il convient de rappeler que entre le 25 octobre 2002 et le 15 mars 2003, des troupes du Mouvement de libération du Congo (Mlc), rébellion dirigée par l’ancien vice-président congolais, ont appuyé l’armée centrafricaine en difficultés face aux rebelles du général François Bozizé qui combattaient le régime du président Ange Félix Patassé.
M. Rogier a indiqué que cette arrestation permettra à la Cour de poursuivre l’enquête sur les crimes commis en République Centrafricaine afin d’établir les responsabilités à différents niveaux.
Interrogé sur le cas du chef rebelle ougandais, Joseph Kony, dont les hommes ont plus d’une fois attaqué des localités de l’ Est centrafricain, il a reconnu qu’ « on arrête plus difficilement quelqu’un quand il est dans le bush que quand il est à Bruxelles ».
« Nous avons bon espoir qu’au bout du compte son tour viendra », a ajouté M. Rogier, précisant que le mandat d’arrêt contre Joseph Kony a été transmis à l’Ouganda, au Soudan et au Congo Démocratique.
Aucune réaction officielle à l’arrestation de Jean-Pierre Bemba Gombo n’était disponible, dimanche en milieu d’après-midi à Bangui, où l’Organisation pour la compassion et le développement des familles en détresse (Ocodefad) a signalé des appels anonymes de menaces de mort enregistrés par sa fondatrice, Mme Bernadette Sayo, ministre du Tourisme dans l’actuel gouvernement.
Il convient de rappeler que entre le 25 octobre 2002 et le 15 mars 2003, des troupes du Mouvement de libération du Congo (Mlc), rébellion dirigée par l’ancien vice-président congolais, ont appuyé l’armée centrafricaine en difficultés face aux rebelles du général François Bozizé qui combattaient le régime du président Ange Félix Patassé.