Remise symbolique des bouts de fibre optique au Ministre des Postes et Télécommunications par le Chef de l'Etat
L'objectif de ce projet est de doter la RCA de nouvelles technologies de transmission par le truchement d'infrastructures de transport de large bande (fibre optique).
Faustin-Archange Touadéra, tout en remerciant les partenaires qui ont conduit ce projet vers son aboutissement, a pensé que la position de continentalité de la RCA peut être une opportunité pour que ce pays soit un hub en matière de fibre optique car situé au cœur de l'Afrique. Ce qui, d'après lui, serait une voie du désenclavement.
Le ministre Justin Gourna Zacko, reconnaissant le poids excessif du coût de la communication téléphonique sur les faibles ressources des populations, la stagnation des services de la téléphonie fixe et la quasi-absence d'infrastructure de large bande, a estimé que ce projet fera de la RCA un carrefour de l'Internet.
Ce projet de la fibre optique est cofinancé par la Banque Africaine de Développement (BAD) et l'Union Européenne pour un montant de 33,28 milliards de francs CFA. Son délai d'exécution est de quatre ans, courant de janvier 2018 à 2022.
Il s'articule autour de quatre composantes qui sont : les infrastructures des télécommunications de l'information et de la communication, l'application des services de technologie de l'information et de la communication, l'appui institutionnel et le renforcement des capacités, enfin la gestion du projet.
Dans le cadre de ce projet, 1.100 kilomètres linéaires de fibre optique seront déployés de Bangui à Berbérati en passant par Baoro et Carnot. Deux bretelles permettront également de connecter la RCA au Cameroun à partir de Berbérati-Gamboula puis Cameroun. Le Congo Brazzaville, lui, sera connecté à partir de Berbérati-Bayanga et Bomassa.
Ce déploiement permettra la réhabilitation et la dotation en équipements des technologies de l'information et de la communication de 20 bureaux de poste situés le long des axes du projet.
Il sera également mis en place un centre de données nationales Data center, qui servira de base infrastructurelle au développement de l'administration électronique, de même que la mise en place et l'opérationnalisation d'un centre de formation digitale à l'Université de Bangui et au Lycée Technique. Il est question, dans ce volet, de développer les compétences des jeunes centrafricains et aussi faire de l'Université un cadre approprié de promotion des incubateurs d'entreprises.
Rappelons que pour booster ce projet, la Président Faustin-Archange Touadéra est personnellement allé défendre le dossier à Bruxelles côté Union Européenne et à Dakar côté BAD.
Faustin-Archange Touadéra, tout en remerciant les partenaires qui ont conduit ce projet vers son aboutissement, a pensé que la position de continentalité de la RCA peut être une opportunité pour que ce pays soit un hub en matière de fibre optique car situé au cœur de l'Afrique. Ce qui, d'après lui, serait une voie du désenclavement.
Le ministre Justin Gourna Zacko, reconnaissant le poids excessif du coût de la communication téléphonique sur les faibles ressources des populations, la stagnation des services de la téléphonie fixe et la quasi-absence d'infrastructure de large bande, a estimé que ce projet fera de la RCA un carrefour de l'Internet.
Ce projet de la fibre optique est cofinancé par la Banque Africaine de Développement (BAD) et l'Union Européenne pour un montant de 33,28 milliards de francs CFA. Son délai d'exécution est de quatre ans, courant de janvier 2018 à 2022.
Il s'articule autour de quatre composantes qui sont : les infrastructures des télécommunications de l'information et de la communication, l'application des services de technologie de l'information et de la communication, l'appui institutionnel et le renforcement des capacités, enfin la gestion du projet.
Dans le cadre de ce projet, 1.100 kilomètres linéaires de fibre optique seront déployés de Bangui à Berbérati en passant par Baoro et Carnot. Deux bretelles permettront également de connecter la RCA au Cameroun à partir de Berbérati-Gamboula puis Cameroun. Le Congo Brazzaville, lui, sera connecté à partir de Berbérati-Bayanga et Bomassa.
Ce déploiement permettra la réhabilitation et la dotation en équipements des technologies de l'information et de la communication de 20 bureaux de poste situés le long des axes du projet.
Il sera également mis en place un centre de données nationales Data center, qui servira de base infrastructurelle au développement de l'administration électronique, de même que la mise en place et l'opérationnalisation d'un centre de formation digitale à l'Université de Bangui et au Lycée Technique. Il est question, dans ce volet, de développer les compétences des jeunes centrafricains et aussi faire de l'Université un cadre approprié de promotion des incubateurs d'entreprises.
Rappelons que pour booster ce projet, la Président Faustin-Archange Touadéra est personnellement allé défendre le dossier à Bruxelles côté Union Européenne et à Dakar côté BAD.