Une centaine d'experts venus du Cameroun, du Tchad et de la République Centrafricaine prennent part à cette réunion prévue jusqu'au 23 janvier pour examiner les modalités de mise en oeuvre de la première phase du programme qui concerne les corridors Bangui-Douala et Douala-Ndjaména.
"Sans système de transport et des moyens de communication adéquats, les objectifs d'intégration sous régional ne seont pas atteints", a déclaré leministre centrafricain de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale, M. Sylvain Maliko.
Il a déploré la contribution marginale du secteur des transports à la création de la richesse de la sous région (5 à 10% du PIB des économies de la sous région), avec des coûts représentant 40 à 70% de la structure des prix à la consommation du fait des multiples obstacles physiques et non physiques observés dans l’acheminement des marchandises en transit.
Selon lui, le flux des échanges commerciaux entre les Etats membres de la Cemac est demeuré faible et ne représente que moins de 3% des importations, et environ 5% des exportations en raison de l’insuffisance des infrastructures de communication.
La représentante Résidente de la banque Mondiale, Mme Jelena Pantelic, a quant à elle indiqué que les bailleurs de fonds ont apporté leur appui à ce projet au Cameroun, en République centrafricaine et au Tchad en raison de son caractère vital pour ces trois pays.
« Ce projet représente un engagement global de 680 millions de dollars, supporté à la fois par les bailleurs de fonds, la Cemac et les gouvernements concernés », a-t-elle précisé.
Le programme de facilitation du transport de transit en zone Cemac prévoit notamment la mise en place des comité nationaux de facilitation, un comité de gestion des corridors, l'harmonisation des règlementations nationales et l'interconnectivité des systèmes de technologie d'information douanière dans la région.
L'opération pilote qui concerne les corridors Bangui-Douala et Douala N'djaména passera par l'amélioration du passage des frontières, la mise en place d'un régime de transit, l'améliorations des interfaces modales, la mise en place d'un observatoire des pratiques anormales, les investissements dans le secteur routier et ferroviaire et la mise en place de mesures de prévention du vih/sida, de sécurité et du paludisme.
L'International Development Association (Ida), le Fonds Africain de Développement (Fad), la Facilité d'Appui au Secteur des Transports en Afrique Centrale (Fastrac), la France et le Japon ont marqué leur accord pour financer les différentes composantes de ce projet commun censé contribuer à la facilitation du commerce au sein de la Cemac et améliorer l'accès des pays enclavés aux marchés mondiaux.
"Sans système de transport et des moyens de communication adéquats, les objectifs d'intégration sous régional ne seont pas atteints", a déclaré leministre centrafricain de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale, M. Sylvain Maliko.
Il a déploré la contribution marginale du secteur des transports à la création de la richesse de la sous région (5 à 10% du PIB des économies de la sous région), avec des coûts représentant 40 à 70% de la structure des prix à la consommation du fait des multiples obstacles physiques et non physiques observés dans l’acheminement des marchandises en transit.
Selon lui, le flux des échanges commerciaux entre les Etats membres de la Cemac est demeuré faible et ne représente que moins de 3% des importations, et environ 5% des exportations en raison de l’insuffisance des infrastructures de communication.
La représentante Résidente de la banque Mondiale, Mme Jelena Pantelic, a quant à elle indiqué que les bailleurs de fonds ont apporté leur appui à ce projet au Cameroun, en République centrafricaine et au Tchad en raison de son caractère vital pour ces trois pays.
« Ce projet représente un engagement global de 680 millions de dollars, supporté à la fois par les bailleurs de fonds, la Cemac et les gouvernements concernés », a-t-elle précisé.
Le programme de facilitation du transport de transit en zone Cemac prévoit notamment la mise en place des comité nationaux de facilitation, un comité de gestion des corridors, l'harmonisation des règlementations nationales et l'interconnectivité des systèmes de technologie d'information douanière dans la région.
L'opération pilote qui concerne les corridors Bangui-Douala et Douala N'djaména passera par l'amélioration du passage des frontières, la mise en place d'un régime de transit, l'améliorations des interfaces modales, la mise en place d'un observatoire des pratiques anormales, les investissements dans le secteur routier et ferroviaire et la mise en place de mesures de prévention du vih/sida, de sécurité et du paludisme.
L'International Development Association (Ida), le Fonds Africain de Développement (Fad), la Facilité d'Appui au Secteur des Transports en Afrique Centrale (Fastrac), la France et le Japon ont marqué leur accord pour financer les différentes composantes de ce projet commun censé contribuer à la facilitation du commerce au sein de la Cemac et améliorer l'accès des pays enclavés aux marchés mondiaux.