Seuls les locaux désaffectés de la police et de la prison sont retenus pour accueillir ces déplacés, femmes et enfants pour la plupart, indique cette source, qui appelle l’attention des autorités politico-administratives sur les conditions d’accueil de ces personnes arrivées en surnombre dans la ville.
Ce déplacement massif de population fait suite aux affrontements ayant opposé, fin novembre 2016, des groupes armés dans la ville minière de Bria, dans la sous-préfecture de la Haute-Kotto.
Dans un communiqué rendu public le 13 décembre 2016, la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) indique prendre très au sérieux des informations relatives à « des violences et exactions commises par des groupes armés contre des communautés sur fond de considération ethnique ou religieuse dans les préfectures de la Ouaka et de la Haute-Kotto ».
La MINUSCA prévient qu'elle utilisera « tous les moyens appropriés afin de lutter contre de telles violences qui pourraient constituer ou s’apparenter à des crimes de guerre ».
L’organisation avait pourtant appelé les groupes armés à « cesser immédiatement les violences et à s’engager dans les efforts en cours initiés par le Président Touadéra ».
Les populations en quête de protection dans la ville de Grimari y arrivent à un moment où les Organisations Non Gouvernementales humanitaires interrompent leurs activités dans certaines localités pour ne pas exposer leur personnel aux exactions des groupes armés.
Ce déplacement massif de population fait suite aux affrontements ayant opposé, fin novembre 2016, des groupes armés dans la ville minière de Bria, dans la sous-préfecture de la Haute-Kotto.
Dans un communiqué rendu public le 13 décembre 2016, la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) indique prendre très au sérieux des informations relatives à « des violences et exactions commises par des groupes armés contre des communautés sur fond de considération ethnique ou religieuse dans les préfectures de la Ouaka et de la Haute-Kotto ».
La MINUSCA prévient qu'elle utilisera « tous les moyens appropriés afin de lutter contre de telles violences qui pourraient constituer ou s’apparenter à des crimes de guerre ».
L’organisation avait pourtant appelé les groupes armés à « cesser immédiatement les violences et à s’engager dans les efforts en cours initiés par le Président Touadéra ».
Les populations en quête de protection dans la ville de Grimari y arrivent à un moment où les Organisations Non Gouvernementales humanitaires interrompent leurs activités dans certaines localités pour ne pas exposer leur personnel aux exactions des groupes armés.