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La présidence française nie toute implication de Sarkozy dans l'affaire Karachi

PARIS, 22 septembre (Xinhua) -- La présidence française a publié jeudi un communiqué de démenti, niant toute implication du chef de l'Etat Nicolas Sarkozy dans l'affaire "Karachi", dans laquelle 11 Français avaient été tués lors d'un attentat au Pakistan lié à un scandale politique présumé.



"M. Nicolas Sarkozy n'a jamais dirigé la campagne de M. Edouard Balladur. Il n'a jamais exercé la moindre responsabilité dans le financement de cette campagne. Il en était le porte-parole", indique le communiqué.
"S'agissant de l'affaire dite de +Karachi+, le nom du chef de l'Etat n'apparaît dans aucun des éléments du dossier. Il n'a été cité par aucun témoin ou acteur de ce dossier. Il y est donc totalement étranger d'autant plus qu'à l'époque où il était ministre du Budget, il avait manifesté son hostilité à ce contrat comme cela apparaît dans les pièces de la procédure", a poursuivi le communiqué, qui ajoute que les familles des victimes de l'attentat de Karachi ont droit à la vérité et au respect de leur souffrance.

"Tout le reste n'est que calomnie et manipulation politicienne", conclut le communiqué.
Deux proches du président Sarkozy, Thierry Gaubert et Nicolas Bazire, ont été mis en examen récemment par la Justice dans l'enquête de l'affaire Karachi, liée à une possible corruption politique lors de l'élection présidentielle de 1995, qui avait confronté Edouard Balladur à Jacques Chirac.
Quinze personnes, dont 11 de nationalité française travaillant à la construction de sous-marins dans le cadre d'un contrat franco- pakistanais conclu en 1994, sont tuées en mai 2002 à Karachi dans un attentat à la voiture piégée contre un bus ayant à bord ces ingénieurs et techniciens français.
Selon l'enquête menée par la justice française, l'arrêt des versements de commissions versées sur la vente des sous-marins décidé par M. Chirac après son élection à la présidence française en 1995 aurait provoqué cette action de représailles des intéressés pakistanais.

Les versements de commissions, légales en France jusqu'en 2000, ont été stoppés par M. Chirac en 1996 en raison de soupçons de rétrocommissions, qui sont en revanche illégales. Selon un rapport interne de la Direction des constructions navales (DCN), employeur de 11 victimes françaises, l'arrêt des versements de commissions visaient à assécher les réseaux de financement d'Edouard Balladur, candidat à la présidentielle de 1995 qui a affronté M. Chirac.

Si l'existence des rétrocommissions ayant pour but de financer les activités politiques de M. Balladur serait confirmée, l'image du président Sarkozy, qui était le ministre du Budget au moment où le contrat des sous-marins était conclu et qui assumait le porte- parole de M. Balladur pendant la présidentielle, risquerait d'être entachée, à six mois des présidentielles de 2012.

Vendredi 23 Septembre 2011
Xinhua/ACAP

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