Face aux multiples crises alimentaires qui gangrènent le monde entier, et en particulier la République Centrafricaine, les passionnés banguissois se donnent avec dynamisme aux activités maraichères.
Selon le résultat de l’analyse fournit par l’IPC (Indice des Prix à la Consommation), sur le plan international près de 730 millions de personnes souffrent de faim et de malnutrition.
En RCA, plus de 2,5 millions de personnes sont confrontées à l’insécurité alimentaire.
L’acheminement régulier des produits alimentaires de l’arrière-pays vers la capitale étant un peu difficile ces derniers temps, la population banguissoise se lance dans la culture maraichère, une activité vivrière et commerciale qui lui procure des revenus.
Cette activité se pratique régulièrement dans les zones humides des alentours de la capitale, le long de la rivière Oubangui et les marigots qui entourent ses affluents, par contre dans les quartiers Boeing, ce sont des puits d’eau que les maraichers s’en servent pour l’arrosage de leur jardin.
Sur les parcelles de cultures, les producteurs font des planches standards de 10m2 qui répondent aux normes conseillées.
Faut-il le préciser que, certains maraichers sont confrontés au problème d’espace de culture, et d’autres manquent de capital nécessaire pour la mise en valeur de leur espace.
Certains parmi eux fusionnent leur espace de cultures pour un rendement meilleur faut-il au moins rappeler.
« Je pourrais obtenir plus de dix planches de 10m de long et 14m de large sur ma parcelle. Je respecte cette mesure parce que j’ai suivi une formation sur la culture maraichère », a expliqué Hugues Nganawara, un maraicher professionnel.
Il a confirmé que la préparation du sol de culture a une très grande importance en maraîchage, le défrichage de la parcelle, le labour, le semis et le repiquage des plants ainsi que leur traitement phytosanitaire demeurent pour les maraichers une obligation.
« Chaque année, les zones maraichères s’inondent par l’eau et pendant la décrue nous redémarrons nos activités qui commencent par la préparation du sol, le défrichage ensuite nous entamons le labour, après nous procédons à la mise en place des planches mélangées avec des excréments des poulets ou des bœufs ou bien encore avec la fumure organique, l’engrais et le pesticide. Avec cette technique, l’arrosage s’en suit puis on laisse le sol traité en repos pendant 72 heures avant de procéder au semis» a démontré Hugues Nganawara
Il a souligné l’importance de cette activité culturale, laquelle activité permet de ravitailler la population en produits alimentaires, notamment les légumes telles que l’amarante douce, la jute, le melon, le gombo, l’épinard, le choux, le concombre et bien d’autres épices.
Cette culture intensive, selon lui, doit en réalité s’adapter aux normes pour une production considérable. Et qu’il ne ménagera aucun effort avec le concours des autres maraichers pour obtenir le rendement raisonnable non seulement pour nourrir certaines familles mais aussi toute la population de Bangui.
Rappelons que lors de la célébration de la journée mondiale de l’alimentation le 14 décembre 2024 à Kaga-Bandoro, le chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra a dans son discours fait mention de l’importance de l’agriculture dans le processus de l’éradication du phénomène de la famine en République Centrafricaine.
Selon le chef de l’Etat, la faim est un défi à relever, il a mis un accent particulier sur l’agriculture, gage d’une amélioration cruciale d’une alimentation saine et adaptée pour la santé alimentaire de la population centrafricaine.
« C’est un paradoxe qu’il faut absolument lever, compte tenu de notre immense potentialité naturelle en termes de l’étendue des terres cultivables, le climat clément, le sol de bonne qualité et des réseaux hydrographiques suffisants. Il nous appartient de faire recours à notre génie créateur pour éliminer la faim et la pauvreté », a souligné le président de la République.
Il a appelé la population centrafricaine à ne ménager aucun effort dans ce sens afin de cultiver un champ pour parvenir à un changement des modes de production et de consommation, car selon lui, c’est une possibilité idoine pour subvenir aux besoins alimentaires de toute la population centrafricaine.
La particularité de la culture maraichère est qu’elle se fait souvent au début de la saison sèche faut-il signaler, et que celle-ci est implantée dans les zones riveraines et pratiquée par des familles et des associations.
Selon le résultat de l’analyse fournit par l’IPC (Indice des Prix à la Consommation), sur le plan international près de 730 millions de personnes souffrent de faim et de malnutrition.
En RCA, plus de 2,5 millions de personnes sont confrontées à l’insécurité alimentaire.
L’acheminement régulier des produits alimentaires de l’arrière-pays vers la capitale étant un peu difficile ces derniers temps, la population banguissoise se lance dans la culture maraichère, une activité vivrière et commerciale qui lui procure des revenus.
Cette activité se pratique régulièrement dans les zones humides des alentours de la capitale, le long de la rivière Oubangui et les marigots qui entourent ses affluents, par contre dans les quartiers Boeing, ce sont des puits d’eau que les maraichers s’en servent pour l’arrosage de leur jardin.
Sur les parcelles de cultures, les producteurs font des planches standards de 10m2 qui répondent aux normes conseillées.
Faut-il le préciser que, certains maraichers sont confrontés au problème d’espace de culture, et d’autres manquent de capital nécessaire pour la mise en valeur de leur espace.
Certains parmi eux fusionnent leur espace de cultures pour un rendement meilleur faut-il au moins rappeler.
« Je pourrais obtenir plus de dix planches de 10m de long et 14m de large sur ma parcelle. Je respecte cette mesure parce que j’ai suivi une formation sur la culture maraichère », a expliqué Hugues Nganawara, un maraicher professionnel.
Il a confirmé que la préparation du sol de culture a une très grande importance en maraîchage, le défrichage de la parcelle, le labour, le semis et le repiquage des plants ainsi que leur traitement phytosanitaire demeurent pour les maraichers une obligation.
« Chaque année, les zones maraichères s’inondent par l’eau et pendant la décrue nous redémarrons nos activités qui commencent par la préparation du sol, le défrichage ensuite nous entamons le labour, après nous procédons à la mise en place des planches mélangées avec des excréments des poulets ou des bœufs ou bien encore avec la fumure organique, l’engrais et le pesticide. Avec cette technique, l’arrosage s’en suit puis on laisse le sol traité en repos pendant 72 heures avant de procéder au semis» a démontré Hugues Nganawara
Il a souligné l’importance de cette activité culturale, laquelle activité permet de ravitailler la population en produits alimentaires, notamment les légumes telles que l’amarante douce, la jute, le melon, le gombo, l’épinard, le choux, le concombre et bien d’autres épices.
Cette culture intensive, selon lui, doit en réalité s’adapter aux normes pour une production considérable. Et qu’il ne ménagera aucun effort avec le concours des autres maraichers pour obtenir le rendement raisonnable non seulement pour nourrir certaines familles mais aussi toute la population de Bangui.
Rappelons que lors de la célébration de la journée mondiale de l’alimentation le 14 décembre 2024 à Kaga-Bandoro, le chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra a dans son discours fait mention de l’importance de l’agriculture dans le processus de l’éradication du phénomène de la famine en République Centrafricaine.
Selon le chef de l’Etat, la faim est un défi à relever, il a mis un accent particulier sur l’agriculture, gage d’une amélioration cruciale d’une alimentation saine et adaptée pour la santé alimentaire de la population centrafricaine.
« C’est un paradoxe qu’il faut absolument lever, compte tenu de notre immense potentialité naturelle en termes de l’étendue des terres cultivables, le climat clément, le sol de bonne qualité et des réseaux hydrographiques suffisants. Il nous appartient de faire recours à notre génie créateur pour éliminer la faim et la pauvreté », a souligné le président de la République.
Il a appelé la population centrafricaine à ne ménager aucun effort dans ce sens afin de cultiver un champ pour parvenir à un changement des modes de production et de consommation, car selon lui, c’est une possibilité idoine pour subvenir aux besoins alimentaires de toute la population centrafricaine.
La particularité de la culture maraichère est qu’elle se fait souvent au début de la saison sèche faut-il signaler, et que celle-ci est implantée dans les zones riveraines et pratiquée par des familles et des associations.