A la dernière opération de rapatriement volontaire des réfugiés centrafricains de Bétou, au Congo Brazzaville, fin août dernier, des retournés spontanés estimant leur nombre à au moins 200 individus, ont projeté de perturber le retour organisé, suivant la procédure normale, de leurs compatriotes qui étaient à Bétou.
Considérant que l'opération du 27 au 28 septembre 2018 est une occasion en or pour exprimer publiquement leur mécontentement, ces retournés se sont armés de bâtons et de pierres et ont fait bloc devant le centre de transit censé accueillir les rapatriés volontaires.
Informée de la situation, la ministre Virginie Mbaïkoua, présente dans la localité, s'est rapprochée des manifestants pour leur parler sérieusement mais fermement.
Si vous êtes sérieux, je traiterai sérieusement avec vous. Dans le cas contraire, les forces de sécurité intérieure seront mobilisées et les meneurs parmi vous seront conduits en prison, leur a-t-elle fait savoir, ajoutant qu'ils auraient pu rester à Bétou pour un retour organisé.
Du fait que les rapatriés volontaires bénéficient de viatique et de vivres pour une certaine période, les retournés spontanés ont exigé d'être pris en charge de la même manière.
Les retournés spontanés sont des Centrafricains qui étaient bel et bien dans les camps de réfugiés à Bétou, mais qui, pour des raisons personnelles, ont décidé de regagner leur pays d'origine par leurs propres moyens.
Il leur a été conseillé de retourner à Bétou et de se conformer à la règle. A condition de figurer sur les listes du HCR/Congo.
Adolphe Morolikoto de la Commission nationale d'accueil des réfugiés du Congo (CNAR) s'est dit disposé à offrir ce service.
Considérant que l'opération du 27 au 28 septembre 2018 est une occasion en or pour exprimer publiquement leur mécontentement, ces retournés se sont armés de bâtons et de pierres et ont fait bloc devant le centre de transit censé accueillir les rapatriés volontaires.
Informée de la situation, la ministre Virginie Mbaïkoua, présente dans la localité, s'est rapprochée des manifestants pour leur parler sérieusement mais fermement.
Si vous êtes sérieux, je traiterai sérieusement avec vous. Dans le cas contraire, les forces de sécurité intérieure seront mobilisées et les meneurs parmi vous seront conduits en prison, leur a-t-elle fait savoir, ajoutant qu'ils auraient pu rester à Bétou pour un retour organisé.
Du fait que les rapatriés volontaires bénéficient de viatique et de vivres pour une certaine période, les retournés spontanés ont exigé d'être pris en charge de la même manière.
Les retournés spontanés sont des Centrafricains qui étaient bel et bien dans les camps de réfugiés à Bétou, mais qui, pour des raisons personnelles, ont décidé de regagner leur pays d'origine par leurs propres moyens.
Il leur a été conseillé de retourner à Bétou et de se conformer à la règle. A condition de figurer sur les listes du HCR/Congo.
Adolphe Morolikoto de la Commission nationale d'accueil des réfugiés du Congo (CNAR) s'est dit disposé à offrir ce service.