Centrafrique/Sécurité
Lu à la radio nationale en fin d’après-midi par le le conseiller porte-parole de la présidence de la République, M. Cyriaque Gonda, le communiqué, qui parle d’ « agression barbare » attribuée à « de nombreux assaillants non identifiés en provenance du Darfour, au Soudan », « demande que la résolution 1706 du conseil de sécurité des Nations unies relative au positionnement des troupes onusiennes tout au long de la frontière de la RCA et le Soudan soit mis en œuvre sans délai ».
Sans donner d’indications sur le bilan de l’attaque, le communiqué « déplore des pertes en vies humaines au sein de l’armée nationale, au sein de la population civile ainsi que la destruction des biens et condamne fermement cette agression barbare que rien ne justifie pourtant de la part d’un pays ami et frère ».
La presse centrafricaine a consacré, mardi, une place de choix à la l’attaque de Birao, s’efforçant notamment de donner des indications sur l’identité des assaillants.
« La ville de Birao assiégée par des bandes armées », titre le quotidien Le Confident, pour qui « ces malfrats sont d’origine soudanaise, congolaise, rwandaise et ougandaise » et qu’ils « avaient déjà tenté sans succès de contraindre les éléments des FACA [Forces armées centrafricaines] à rallier leur groupe].
Pour le journal, « La communauté internationale doit voler au secours de la RCA en proie aux attaques de ces malfrats pour la sécurisation de Birao et ses environs ».
« La ville de Birao et ses environs tombés entre les mains des rebelles d’Abdoulaye Miskine et du chef de guerre Damann », renchérit le quotidien Le Citoyen, qui publie sur 2 pages les copies d’un communiqué de presse et d’un « accord politico-militaire » attribués à 3 mouvements rebelles centrafricains (Groupe d’action patriotique pour la libération de Centrafrique, de Michel Am Non Droko Djotodia, Mouvement de libérateurs centrafricains pour la justice du capitaine Abakar Sabone et Front démocratique centrafricain du commandant Justin Assan).
Datés du 15 septembre 2006, ces documents, qui « méritent une méditation profonde », selon le journal, « sont parvenus à notre rédaction depuis fort longtemps », mais « nous nous sommes refusés de les publier jusqu’à ce jour ».
Le journal en conclut que « la déclaration du ministre de l’Intérieur Michel Sallé du 14 octobre dernier doit être prise au sérieux ».
Se fondant sur des "rumeurs très alarmistes" faisant état d'"infiltrations massives de personnes de mauvais augure en provenance de tous les horizons" avec pour objectif de "donner du fil à retordre au gouvernement sur un plan sécuritaire en menant des actions de terreur et de crime, le moment venu", Michel Sallé avait alors appelé les populations de la ville de Bangui à "redoubler de vigilance" en suivant de près tout individu suspect.
Depuis quelques années, la région de Birao, Frontalière du Tchad et du Soudan, est souvent le théâtre de violences attribuées à des braconniers ou des bandes armées opérant entre les 3 pays.
En avril et mai dernier, les détachements des Faca et de la Force multinationale de la CEMAC (Fomuc) avaient fait l’objet d’attaques dans les localités de Tiringoulou et Gordil, proches de Birao, faisant, pour la dernière, 14 morts parmi les forces régulières, dont 2 éléments de la Fomuc.
Les accrochages se sont multipliés depuis que le gouvernement centrafricain a décidé de fermer sa frontière avec le Soudan, le 14 avril 2006, après que les rebelles tchadiens du Front uni pour le changement démocratique (Fuc) eurent utilisé le territoire centrafricain dans la région de Birao pour lancé une attaque sur N’djaména, la capitale du Tchad.
Lu à la radio nationale en fin d’après-midi par le le conseiller porte-parole de la présidence de la République, M. Cyriaque Gonda, le communiqué, qui parle d’ « agression barbare » attribuée à « de nombreux assaillants non identifiés en provenance du Darfour, au Soudan », « demande que la résolution 1706 du conseil de sécurité des Nations unies relative au positionnement des troupes onusiennes tout au long de la frontière de la RCA et le Soudan soit mis en œuvre sans délai ».
Sans donner d’indications sur le bilan de l’attaque, le communiqué « déplore des pertes en vies humaines au sein de l’armée nationale, au sein de la population civile ainsi que la destruction des biens et condamne fermement cette agression barbare que rien ne justifie pourtant de la part d’un pays ami et frère ».
La presse centrafricaine a consacré, mardi, une place de choix à la l’attaque de Birao, s’efforçant notamment de donner des indications sur l’identité des assaillants.
« La ville de Birao assiégée par des bandes armées », titre le quotidien Le Confident, pour qui « ces malfrats sont d’origine soudanaise, congolaise, rwandaise et ougandaise » et qu’ils « avaient déjà tenté sans succès de contraindre les éléments des FACA [Forces armées centrafricaines] à rallier leur groupe].
Pour le journal, « La communauté internationale doit voler au secours de la RCA en proie aux attaques de ces malfrats pour la sécurisation de Birao et ses environs ».
« La ville de Birao et ses environs tombés entre les mains des rebelles d’Abdoulaye Miskine et du chef de guerre Damann », renchérit le quotidien Le Citoyen, qui publie sur 2 pages les copies d’un communiqué de presse et d’un « accord politico-militaire » attribués à 3 mouvements rebelles centrafricains (Groupe d’action patriotique pour la libération de Centrafrique, de Michel Am Non Droko Djotodia, Mouvement de libérateurs centrafricains pour la justice du capitaine Abakar Sabone et Front démocratique centrafricain du commandant Justin Assan).
Datés du 15 septembre 2006, ces documents, qui « méritent une méditation profonde », selon le journal, « sont parvenus à notre rédaction depuis fort longtemps », mais « nous nous sommes refusés de les publier jusqu’à ce jour ».
Le journal en conclut que « la déclaration du ministre de l’Intérieur Michel Sallé du 14 octobre dernier doit être prise au sérieux ».
Se fondant sur des "rumeurs très alarmistes" faisant état d'"infiltrations massives de personnes de mauvais augure en provenance de tous les horizons" avec pour objectif de "donner du fil à retordre au gouvernement sur un plan sécuritaire en menant des actions de terreur et de crime, le moment venu", Michel Sallé avait alors appelé les populations de la ville de Bangui à "redoubler de vigilance" en suivant de près tout individu suspect.
Depuis quelques années, la région de Birao, Frontalière du Tchad et du Soudan, est souvent le théâtre de violences attribuées à des braconniers ou des bandes armées opérant entre les 3 pays.
En avril et mai dernier, les détachements des Faca et de la Force multinationale de la CEMAC (Fomuc) avaient fait l’objet d’attaques dans les localités de Tiringoulou et Gordil, proches de Birao, faisant, pour la dernière, 14 morts parmi les forces régulières, dont 2 éléments de la Fomuc.
Les accrochages se sont multipliés depuis que le gouvernement centrafricain a décidé de fermer sa frontière avec le Soudan, le 14 avril 2006, après que les rebelles tchadiens du Front uni pour le changement démocratique (Fuc) eurent utilisé le territoire centrafricain dans la région de Birao pour lancé une attaque sur N’djaména, la capitale du Tchad.