Dans un communiqué de presse publié vendredi, la mission, tout en renforçant la sécurité du camp de déplacés de PK3 dans le souci de protéger la population et prévenir une nouvelle escalade de la violence, "a réitéré son engagement à mener des enquêtes pour déterminer les responsabilités dans la perspective des poursuites judiciaires appropriées".
Le communiqué précise que, informée du forfait, "la mission a immédiatement envoyé une patrouille qui a pu récupérer les cadavres sur l'axe Ippy" (ouest de Bria).
Par ailleurs, la MINUSCA a appelé la population civile au calme et a dénoncé la manifestation hostile de 400 civils dans la matinée de vendredi devant son quartier général à Bria, manifestation au cours de laquelle les insurgés ont lancé deux grenades à l’intérieur du camp, sans faire des victimes.
La MINUSCA exhorte tous les groupes armés à cesser toute violence contre les civils, à mettre un terme à la tension actuelle dans la région, et rappelle que les auteurs d’attaques contre des civils seront arrêtés et traduits en justice.
Réagissant, toujours vendredi, sur la même question dans un autre communiqué de presse, la coordinatrice humanitaire, Najat Rochdi, a exprimé son profond émoi à cause de "la hausse de tensions dans la ville de Bria suite à une série d'incidents, notamment le meurtre et l'enlèvement de plusieurs femmes déplacées et d’autres personnes vulnérables".
Elle a désapprouvé l'aggravation de "la situation actuelle de l’état déjà fragile et déplorable des civils à Bria et dans ses environs", ce qui a obligé plus de 48.000 personnes déplacées à chercher refuge sur le site de PK3.
Elle a appelé les protagonistes au respect du droit international humanitaire et la protection des civils.
D'après une note d'OCHA, la ville de Bria, chef-lieu de la préfecture de la Haute-Kotto, accueille environ 100.000 personnes, dont 80.000 sont des déplacés. Le site de PK3 est le plus grand site des déplacés internes en République centrafricaine. Dix-huit acteurs humanitaires sont présents à Bria.
Le communiqué précise que, informée du forfait, "la mission a immédiatement envoyé une patrouille qui a pu récupérer les cadavres sur l'axe Ippy" (ouest de Bria).
Par ailleurs, la MINUSCA a appelé la population civile au calme et a dénoncé la manifestation hostile de 400 civils dans la matinée de vendredi devant son quartier général à Bria, manifestation au cours de laquelle les insurgés ont lancé deux grenades à l’intérieur du camp, sans faire des victimes.
La MINUSCA exhorte tous les groupes armés à cesser toute violence contre les civils, à mettre un terme à la tension actuelle dans la région, et rappelle que les auteurs d’attaques contre des civils seront arrêtés et traduits en justice.
Réagissant, toujours vendredi, sur la même question dans un autre communiqué de presse, la coordinatrice humanitaire, Najat Rochdi, a exprimé son profond émoi à cause de "la hausse de tensions dans la ville de Bria suite à une série d'incidents, notamment le meurtre et l'enlèvement de plusieurs femmes déplacées et d’autres personnes vulnérables".
Elle a désapprouvé l'aggravation de "la situation actuelle de l’état déjà fragile et déplorable des civils à Bria et dans ses environs", ce qui a obligé plus de 48.000 personnes déplacées à chercher refuge sur le site de PK3.
Elle a appelé les protagonistes au respect du droit international humanitaire et la protection des civils.
D'après une note d'OCHA, la ville de Bria, chef-lieu de la préfecture de la Haute-Kotto, accueille environ 100.000 personnes, dont 80.000 sont des déplacés. Le site de PK3 est le plus grand site des déplacés internes en République centrafricaine. Dix-huit acteurs humanitaires sont présents à Bria.