Le premier anniversaire de la signature de l’APPR-RCA a permis de jeter un regard rétrospectif afin de mesurer les avancées réalisées et d’apprécier les méthodes et les actes posés par les parties prenantes et aussi de comptabiliser les manquements en vue d'un réajustement conséquent ou des nouvelles orientations.
Le Chef de l’Etat a relevé qu’un an après la signature de l’APPR en Centrafrique, les mauvaises habitudes persistent encore, les violences contre les civils et les ONG, les taxations illégales, les barrières non démantelées et l'occupation des bâtiments administratifs et sites miniers continuent.
« Ces violations graves des droits de l’homme continuent à être enregistrées, accentuant les souffrances des populations locales et mettant en mal les actions de la communauté internationale pour le retour à la paix et à la réconciliation », a ajouté le Président Touadéra.
Selon lui, les signataires de l’accord qui continueraient de commettre des actes de violences contre les populations civiles, le personnel des Nations Unies et les travailleurs humanitaires seront tenus de responsables et répondront de leurs actes devant la justice.
Le Président Touadéra a interpellé les garants et les facilitateurs, sur ce que après un an de la signature de l’accord, la période d’observation est dépassée, et qu’il est venu le moment d’emprunter la voie de la fermeté pour que l’accord soit respecté.
Le Président de la République a réitéré, qu’il est temps de clarifier, non seulement le contenu de l’article 35 de l’accord, mais encore d’appliquer le régime de sanctions applicables retenues à titre des mesures préventives ou coercitives pour sécuriser les villes et permettre au processus électoral de se mettre progressivement en place.
Le Chef de l’Etat a salué l’engagement des garants et facilitateurs à s’opposer à toute atteinte au processus de paix et de l’accord politique pour la paix et la réconciliation.
Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterez, a, dans son message envoyé pour la circonstance, condamné fermement la poursuite des violences, et a appelé les signataires à respecter leurs engagements.
Le responsable des Nations Unies a souligné que le peuple centrafricain dans toutes ses composantes doit être au cœur du processus de paix.
« Nous sommes résolus à poursuivre notre soutien à l’accord, et la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation de la République Centrafricaine(MINUSCA) apportera son appui pour la stabilisation du pays et pour la tenue dans le délai constitutionnel des élections 2020-2021», a souligné le n° 1 onusien.
Le représentant des 14 groupes armés signataires de l’accord politique pour la paix et la réconciliation en Centrafrique, Askin Nzéngué Landa a exprimé leur regret et leur désolation,et a demandé solennellement pardon au nom des groupes armés signataires pour le mal causé au peuple centrafricain.
Il a par ailleurs demandé à ses frères des groupes armés, de respecter strictement leurs engagements pris dans l’accord politique pour la paix et la réconciliation en Centrafrique.
Il convient de signaler que le premier anniversaire de l’APPR-RCA signé le 6 février 2019 à Bangui, par le Président de la République Faustin-Archange Touadéra et les représentants des 14 groupes armés, a mobilisé toutes les classes politiques, administratives, les représentants de la communauté internationale et de la société civile.
Le Chef de l’Etat a relevé qu’un an après la signature de l’APPR en Centrafrique, les mauvaises habitudes persistent encore, les violences contre les civils et les ONG, les taxations illégales, les barrières non démantelées et l'occupation des bâtiments administratifs et sites miniers continuent.
« Ces violations graves des droits de l’homme continuent à être enregistrées, accentuant les souffrances des populations locales et mettant en mal les actions de la communauté internationale pour le retour à la paix et à la réconciliation », a ajouté le Président Touadéra.
Selon lui, les signataires de l’accord qui continueraient de commettre des actes de violences contre les populations civiles, le personnel des Nations Unies et les travailleurs humanitaires seront tenus de responsables et répondront de leurs actes devant la justice.
Le Président Touadéra a interpellé les garants et les facilitateurs, sur ce que après un an de la signature de l’accord, la période d’observation est dépassée, et qu’il est venu le moment d’emprunter la voie de la fermeté pour que l’accord soit respecté.
Le Président de la République a réitéré, qu’il est temps de clarifier, non seulement le contenu de l’article 35 de l’accord, mais encore d’appliquer le régime de sanctions applicables retenues à titre des mesures préventives ou coercitives pour sécuriser les villes et permettre au processus électoral de se mettre progressivement en place.
Le Chef de l’Etat a salué l’engagement des garants et facilitateurs à s’opposer à toute atteinte au processus de paix et de l’accord politique pour la paix et la réconciliation.
Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterez, a, dans son message envoyé pour la circonstance, condamné fermement la poursuite des violences, et a appelé les signataires à respecter leurs engagements.
Le responsable des Nations Unies a souligné que le peuple centrafricain dans toutes ses composantes doit être au cœur du processus de paix.
« Nous sommes résolus à poursuivre notre soutien à l’accord, et la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation de la République Centrafricaine(MINUSCA) apportera son appui pour la stabilisation du pays et pour la tenue dans le délai constitutionnel des élections 2020-2021», a souligné le n° 1 onusien.
Le représentant des 14 groupes armés signataires de l’accord politique pour la paix et la réconciliation en Centrafrique, Askin Nzéngué Landa a exprimé leur regret et leur désolation,et a demandé solennellement pardon au nom des groupes armés signataires pour le mal causé au peuple centrafricain.
Il a par ailleurs demandé à ses frères des groupes armés, de respecter strictement leurs engagements pris dans l’accord politique pour la paix et la réconciliation en Centrafrique.
Il convient de signaler que le premier anniversaire de l’APPR-RCA signé le 6 février 2019 à Bangui, par le Président de la République Faustin-Archange Touadéra et les représentants des 14 groupes armés, a mobilisé toutes les classes politiques, administratives, les représentants de la communauté internationale et de la société civile.