Ce porte-parole a affirmé que l'affaire Google relevait uniquement du domaine commercial et qu'elle ne porterait pas atteinte à l'image de la Chine.
Selon lui, les tentatives de rapprochement entre cette affaire et les relations sino-américaines sont le fait de ceux qui veulent "faire des histoires" et "surestiment le problème".
"Le gouvernement chinois a toujours encouragé et favorisé l'ouverture d'Internet et son administration dans le cadre de ses lois et de ses règlements, ce qui est l'usage dans tous les pays", a-t-il fait savoir.
"Ce que la Chine s'efforce d'éviter sur Internet est la circulation d'informations qui porteraient atteinte à la sécurité nationale et aux intérêts de la société et du public", a-t-il ajouté.
"Toute société étrangère opérant en Chine doit respecter les lois et les règlements chinois", a souligné le porte-parole.
La Chine poursuivra sa stratégie d'ouverture et son principe de recherche d'intérêts mutuels. Elle souhaite la bienvenue à tous les entrepreneurs étrangers qui souhaitent investir et faire des affaires en Chine dans le cadre des lois en vigueur.
"Nous créerons pour eux un environnement profitable", a-t-il noté.
David Drummond, directeur juridique de Google, a annoncé "l'arrêt de la censure" dans le blog mardi vers 03H00 (heure de Beijing), plus de deux mois après que la compagnie ait déclaré être victime d'attaques informatiques soutenues par le gouvernement chinois. Le moteur de recherche américain avait alors annoncé son possible retrait du marché chinois