"La pacification de l'est de la RDC est pour nous la priorité des priorités", a déclaré M. Roeland Van De Geer, à l'issue des entretiens qu'il a eus jeudi à Kinshasa avec le ministre congolais des Affaires étrangères, Alexis Thambwe Mwamba.
Il a également réitéré l'engagement de l'UE à appuyer la RDC et le Rwanda dans la mise en oeuvre des recommandations du Communiqué de Nairobi pour renforcer la pression sur les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) avec l'appui de la Mission des Nations Unies au Congo (MONUC).
"Cela contribuerait à convaincre les hutus rwandais à retourner dans leur pays dans le cadre d'un dialogue avec l'accompagnement de la communauté internationale qui doit jouer son rôle dans la stabilisation de la région des grands lacs", a-t-il affirmé.
Le diplomate européen, qui a reconnu que l'option militaire comme seul moyen de pression n'est pas la seule voie de solution, a proposé au ministre congolais des Affaires étrangères d'intégrer également la pression politique et diplomatique, comme cela a été recommandé dans le Communiqué de Nairobi, en vue de discuter de la nécessité de l'implication du gouvernement congolais et d'autres gouvernements de la région des Grands lacs pour mettre fin à la présence des rebelles ougandais de l'Armée du Seigneur (LRA) et des FDLR, deux milices dont la présence sur le sol congolais est à l'origine de l'insécurité endémique.
M. Van De Geer s'est aussi félicité des discussions qu'il a qualifiées de "positives" entre le gouvernement congolais et le CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) pour l'intégration de cet ancien mouvement rebelle dans les institutions et de son agrément en tant que parti politique, avant d'appeler les pays de la région des Grands lacs (le Rwanda, le Burundi, l'Ouganda et la RDC) au respect des accords de Nairobi et à s'impliquer dans le règlement de la question de la présence des milices sur le territoire congolais.
Il a également réitéré l'engagement de l'UE à appuyer la RDC et le Rwanda dans la mise en oeuvre des recommandations du Communiqué de Nairobi pour renforcer la pression sur les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) avec l'appui de la Mission des Nations Unies au Congo (MONUC).
"Cela contribuerait à convaincre les hutus rwandais à retourner dans leur pays dans le cadre d'un dialogue avec l'accompagnement de la communauté internationale qui doit jouer son rôle dans la stabilisation de la région des grands lacs", a-t-il affirmé.
Le diplomate européen, qui a reconnu que l'option militaire comme seul moyen de pression n'est pas la seule voie de solution, a proposé au ministre congolais des Affaires étrangères d'intégrer également la pression politique et diplomatique, comme cela a été recommandé dans le Communiqué de Nairobi, en vue de discuter de la nécessité de l'implication du gouvernement congolais et d'autres gouvernements de la région des Grands lacs pour mettre fin à la présence des rebelles ougandais de l'Armée du Seigneur (LRA) et des FDLR, deux milices dont la présence sur le sol congolais est à l'origine de l'insécurité endémique.
M. Van De Geer s'est aussi félicité des discussions qu'il a qualifiées de "positives" entre le gouvernement congolais et le CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) pour l'intégration de cet ancien mouvement rebelle dans les institutions et de son agrément en tant que parti politique, avant d'appeler les pays de la région des Grands lacs (le Rwanda, le Burundi, l'Ouganda et la RDC) au respect des accords de Nairobi et à s'impliquer dans le règlement de la question de la présence des milices sur le territoire congolais.