"L'Europe n'a plus aucune raison d'avoir peur de l'Italie", car a expliqué le pays a su répondre aux exigences économiques et budgétaires de Bruxelles, a expliqué M. Monti, soulignant centrer son action "sur le respect des contraintes européennes".
"Nos +fondamentaux+ sont effectivement bons (...) Les ménages italiens ont un taux d'épargne réelle très élevé. Ils ont peu recours à l'endettement", a indiqué M. Monti. "Le secteur bancaire s'est tenu à l'écart des opérations financières très sophistiquées (...) La crise de l'économie réelle a été moins grave que dans certains pays."
"Quant à l'endettement du secteur public, il reste contenu", a souligné le Premier ministre italien.
"Nous disposons d'une matière première très rare en Europe, un consensus de fond de l'opinion publique en faveur de l'intégration européenne", a-t-il rappelé.
M. Monti s'est félicité du "sens des responsabilités admirable" de ses concitoyens qui "ont accepté avec un flegme presque britannique les mesures très lourdes qui leur étaient imposées".
Le gouvernement italien avait adopté, le 4 décembre dernier, un plan anticrise draconien, prévoyant notamment de nouvelles taxes et une réforme des retraites. Ces mesures structurelles doivent permettre le retour de l'Italie à l'équilibre budgétaire en 2013.
A cet égard, "tous les analystes conviennent que l'Italie a fait son devoir", a estimé l'ancien commissaire européen.
S'agissant du rôle central joué par le couple franco-allemand dans l'élaboration du plan anticrise de la zone euro, le dirigeant italien a reconnu que cette "harmonie" était "une condition strictement nécessaire au bon fonctionnement et au développement de l'UE".
Néanmoins, "elle n'est pas suffisante", car "deux pays sur 27, fussent-ils les deux plus grands, ne peuvent décider pour tous les autres".
"Je suis en faveur de l'approche communautaire", a-t-il conclu, tout en indiquant être "très sensible au fait que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel aient fait preuve d'ouverture vers l'Italie", lors d'entretiens tenus en novembre dernier à Strasbourg.
Le Premier ministre italien est attendu à Paris vendredi afin de s'entretenir avec le Premier ministre français François Fillon, puis avec le président Nicolas Sarkozy.
"Nos +fondamentaux+ sont effectivement bons (...) Les ménages italiens ont un taux d'épargne réelle très élevé. Ils ont peu recours à l'endettement", a indiqué M. Monti. "Le secteur bancaire s'est tenu à l'écart des opérations financières très sophistiquées (...) La crise de l'économie réelle a été moins grave que dans certains pays."
"Quant à l'endettement du secteur public, il reste contenu", a souligné le Premier ministre italien.
"Nous disposons d'une matière première très rare en Europe, un consensus de fond de l'opinion publique en faveur de l'intégration européenne", a-t-il rappelé.
M. Monti s'est félicité du "sens des responsabilités admirable" de ses concitoyens qui "ont accepté avec un flegme presque britannique les mesures très lourdes qui leur étaient imposées".
Le gouvernement italien avait adopté, le 4 décembre dernier, un plan anticrise draconien, prévoyant notamment de nouvelles taxes et une réforme des retraites. Ces mesures structurelles doivent permettre le retour de l'Italie à l'équilibre budgétaire en 2013.
A cet égard, "tous les analystes conviennent que l'Italie a fait son devoir", a estimé l'ancien commissaire européen.
S'agissant du rôle central joué par le couple franco-allemand dans l'élaboration du plan anticrise de la zone euro, le dirigeant italien a reconnu que cette "harmonie" était "une condition strictement nécessaire au bon fonctionnement et au développement de l'UE".
Néanmoins, "elle n'est pas suffisante", car "deux pays sur 27, fussent-ils les deux plus grands, ne peuvent décider pour tous les autres".
"Je suis en faveur de l'approche communautaire", a-t-il conclu, tout en indiquant être "très sensible au fait que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel aient fait preuve d'ouverture vers l'Italie", lors d'entretiens tenus en novembre dernier à Strasbourg.
Le Premier ministre italien est attendu à Paris vendredi afin de s'entretenir avec le Premier ministre français François Fillon, puis avec le président Nicolas Sarkozy.