POLITIQUE
Le Directeur général Nganassem dirigeant la réunion relative à la phase IV du projet Londö
Marcel Nganassem a recommandé aux observateurs du projet Löndö de ne pas s’en tenir aux réalisations mais plutôt aux incidences du projet sur la cohésion sociale, le revivre-ensemble et le retour de la paix dans le pays.
L’approche du projet Löndö repose sur les Travaux à Haute Intensité de Main-d’Œuvre (THIMO) et ne vise pas la viabilité des réalisations mais plutôt la distribution des pécules aux citoyens vulnérables, a-t-il indiqué, ajoutant que cela leur permet de se remettre économiquement, à travers la relance des activités économiques, ou socialement, par le truchement de la reconstruction de leur logement.
Il a expliqué que l’étude ayant permis le lancement du programme Löndö a identifié l’exclusion à trois niveaux : au niveau géographique, parce que la répartition des investissements publics est très inégales dans les villes du pays ; au niveau individuel, car ce n’est pas tout le monde qui bénéficie des services publics ; enfin, au niveau institutionnel, la présence de l’Etat n’est pas le même partout.
C’est au regard de ce constat que l’élaboration des textes de base du projet Löndö n’ont exclu aucune ville, encore moins qui que ce soit au moment des recrutements, réalisés grâce à la technique de la loterie publique.
Selon le Coordonateur national du projet, Lucien-Judicaël Montinda, les investissements, le nombre des ouvriers recrutés et le type des activités sont les mêmes partout dans les localités où le projet s’implante.
De la phase expérimentale à l’heure actuelle, le projet a distribué près d’un milliard de francs CFA à quelque 16.250 ouvriers qui ont directement pris part à l’entretien des routes de manière manuelle grâce à la technique des THIMO.
Les principales tâches consistent à débroussailler le long des chaussées et les domaines administratifs tels que les écoles ou les centres de santé ; à remblayer les nids de poule sur les routes ; enfin, à creuser des fosses dans le but de faciliter l’écoulement des eaux de ruissellement.
Avec la phase IV, les sous-préfectures de Birao, Bambio, Amada-Gaza, Abba, Boganda, Bossangoa, Bouca, Nana-Bakassa, Alindao, Kembé, Bangassou, Gambo, Ouango, Rafaï et Obo vont accueillir le projet. A ce titre, toutes les seize préfectures auraient été couvertes par le projet Londö.
Il faut signaler que l’AGETIP-CAF a affermi des partenariats avec UNMAS, pour faciliter les déploiements aéroportés du personnel de l’agence dans le but d’aménager des aérodromes, et l'Agence Centrafricaine de Formation Professionnelle et l'Emploi (ACFPE) qui a, jusque-là, assuré la formation d’environ 340 chefs d’équipes.
