Avant le démarrage des audiences, le procureur général, M. Modeste Bria, a recommandé aux neuf jurés d’être attentifs aux débats, d’épargner « toutes les considérations ethniques, claniques, politiques et religieuses et se fier aux faits rien qu’aux faits ».
Quarante deux dossiers au total sont inscrits au rôle de cette première session au cours de laquelle l’ex-président centrafricain Ange Félix Patassé, en exil au Togo, sera jugé par contumace le 29 aôut prochain.
L’ancien chef de l’Etat est poursuivi pour détournement de deniers publics, complicité de détournement de deniers publics et de faux et usage de faux en compagnie de ses anciens conseillers Michel Banguet Tandet et Louis Sanchez ainsi que de Lazare Dokoula, ancien ministre délégué aux Finances et Simon Kouloumba, ancien directeur général de la société centrafricaine des hydrocarbures (Pétroca).
Il faut préciser qu’il s’agit, en ce qui concerne Ange Félix Patassé, de crime spécifiquement économique car le 11 avril dernier, la cour de cassation de Bangui s’est déclarée incompétente pour juger des affaires de crime de sang concernant le président déchu, ouvrant ainsi la voie à un examen par la Cour Pénale Internationale (CPI).
Accusé quant à lui d’atteinte à la sûreté de l’Etat, de complot, de rébellion armée et d’association de malfaiteurs, l’ancien porte-parole de l’armée populaire pour la restauration de la démocratie (Aprd), l’ex-lieutenant Jean Jacques Larma Soum, sera à la barre du 16 au 20 août 2006, en compagnie de ses nombreux complices présumés parmi lesquels M. Sosthène Guétel, premier vice-président du Mouvement de libération du peuple centrafricain (Mlpc, ancien parti au pouvoir).
La session qui a démarré lundi devrait prendre fin le 7 septembre 2006.
Quarante deux dossiers au total sont inscrits au rôle de cette première session au cours de laquelle l’ex-président centrafricain Ange Félix Patassé, en exil au Togo, sera jugé par contumace le 29 aôut prochain.
L’ancien chef de l’Etat est poursuivi pour détournement de deniers publics, complicité de détournement de deniers publics et de faux et usage de faux en compagnie de ses anciens conseillers Michel Banguet Tandet et Louis Sanchez ainsi que de Lazare Dokoula, ancien ministre délégué aux Finances et Simon Kouloumba, ancien directeur général de la société centrafricaine des hydrocarbures (Pétroca).
Il faut préciser qu’il s’agit, en ce qui concerne Ange Félix Patassé, de crime spécifiquement économique car le 11 avril dernier, la cour de cassation de Bangui s’est déclarée incompétente pour juger des affaires de crime de sang concernant le président déchu, ouvrant ainsi la voie à un examen par la Cour Pénale Internationale (CPI).
Accusé quant à lui d’atteinte à la sûreté de l’Etat, de complot, de rébellion armée et d’association de malfaiteurs, l’ancien porte-parole de l’armée populaire pour la restauration de la démocratie (Aprd), l’ex-lieutenant Jean Jacques Larma Soum, sera à la barre du 16 au 20 août 2006, en compagnie de ses nombreux complices présumés parmi lesquels M. Sosthène Guétel, premier vice-président du Mouvement de libération du peuple centrafricain (Mlpc, ancien parti au pouvoir).
La session qui a démarré lundi devrait prendre fin le 7 septembre 2006.