Ancien pharmacien vétérinaire de la Fédération Nationale des Eleveurs Centrafricains (FNEC) à Bangui, Hisseïn Koura considère que sa survie et celle des membres de sa famille dépendent désormais de l’assistance humanitaire.
« Quand la FNEC avait été saccagée, se souvient-il, j’ai ouvert une boutique au centre commercial de Bria. Seulement, les affrontements meurtriers sur fond de considération ethnique du 21 novembre 2016 m’ont forcé à me retrancher chez les miens à Gobolo. J’ignore à ce jour ce qu’est devenue ma boutique ».
"Plus personnes ne peut librement vaquer aux activités champêtres, d’élevage, ou agricoles", renchérit-il. C’est pourquoi il lance un appel pressant au gouvernement pour régler les problèmes sécuritaires dans le pays.
Pour survivre, Hisseïn Koura et les quatorze autres membres de sa famille, ses épouses, ses sœurs, ses tantes et oncles, ont les yeux rivés sur les humanitaires afin d’obtenir des vivres et autres subsides.
Il faut signaler qu'à Bria, les communautés se sont regroupées sur des considérations ethnico-religieuses. Les peulhs sont à Gobolo, au sud-est de la ville, les chrétiens à la paroisse Saint Louis et à 3 km à la sortie ouest vers Ippy, les musulmans au centre commercial, les rebelles tchadiens au sud du quartier commercial, et quelques antibalaka et rebelles du FPRC au quartier Bornou, au nord.
« Quand la FNEC avait été saccagée, se souvient-il, j’ai ouvert une boutique au centre commercial de Bria. Seulement, les affrontements meurtriers sur fond de considération ethnique du 21 novembre 2016 m’ont forcé à me retrancher chez les miens à Gobolo. J’ignore à ce jour ce qu’est devenue ma boutique ».
"Plus personnes ne peut librement vaquer aux activités champêtres, d’élevage, ou agricoles", renchérit-il. C’est pourquoi il lance un appel pressant au gouvernement pour régler les problèmes sécuritaires dans le pays.
Pour survivre, Hisseïn Koura et les quatorze autres membres de sa famille, ses épouses, ses sœurs, ses tantes et oncles, ont les yeux rivés sur les humanitaires afin d’obtenir des vivres et autres subsides.
Il faut signaler qu'à Bria, les communautés se sont regroupées sur des considérations ethnico-religieuses. Les peulhs sont à Gobolo, au sud-est de la ville, les chrétiens à la paroisse Saint Louis et à 3 km à la sortie ouest vers Ippy, les musulmans au centre commercial, les rebelles tchadiens au sud du quartier commercial, et quelques antibalaka et rebelles du FPRC au quartier Bornou, au nord.