La Journée Mondiale du Réfugié, instaurée par l’Assemblée générale des Nations-Unies et célébrée cette année pour la quatorzième fois sous le thème « une seule famille déchirée par la guerre, c’est déjà trop », a pour objectif d’attirer l’attention de l’humanité toute entière sur la situation de milliers de personnes réfugiés et déplacées dans le monde qui sont obligées de partir de leurs lieux d’habitation habituelle avec l’esprit d’être à l’abri de toute sorte de menace visant à mettre en péril leur vie ou la vie de leurs proches.
Si la question des réfugiés et des déplacés internes est un phénomène mondial, « la République centrafricaine n’est pas exemptée du déplacement de ses fils et de ses filles tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières nationales », a reconnu Mme Gisèle Bédan, surtout avec la crise que traverse le pays.
Dans le monde, le rapport publié par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) pour la période allant de 2012 et la fin de l’année 2013 est alarmant. Les pays les plus touchés par une augmentation du phénomène sont la Syrie, le Sud-Soudan et la République Centrafricaine.
Dans le cas spécifique de la République Centrafricaine, la dernière crise a engendré, entre décembre 2013 et janvier 2014, le déplacement de plus de 935.000 personnes, dont 117.000 sont hébergées dans 43 sites à Bangui, ainsi que l’exil de près de 375.000 réfugiés au Cameroun, près de 90.000 au Tchad, au moins 56.000 en RD. Congo et environ 17.000 au Congo Brazzaville.
De l’avis de Mme Claire Bourgeois, coordonnatrice humanitaire, l’aide humanitaire ne peut pas aider à redresser un pays. Elle ne peut pas non plus aider une population à avoir accès aux services sociaux de base et à retrouver l’emploi. C’est pourquoi, son plaidoyer est formulé à l’endroit « des acteurs de développement pour qu’ils s’engagent activement à répondre aux besoins immenses de la Centrafrique et contribuer ainsi à la stabilisation, de façon à permettre aux réfugiés et déplacés internes de recouvrer leurs droits ».
Pour le représentant du UNHCR en République Centrafricaine, M. Lazare Kouassi, « derrière les statistiques se cachent des victimes de la guerre, à savoir : des mères, des pères, des fils et des filles qui ont tout perdu mais qui gardent l’espoir de recommencer à vivre dans la sécurité, la dignité et l’espoir de reconstruire leur vie et ou peut-être un jour de rentrer dans leurs lieux d’origine ».
Au nom des réfugiés qui ont été accueilli en République Centrafricaine, M. Gilbert Hakizimana s’est appesanti sur les mécanismes visant la résolution des problèmes des réfugiés. Il a fait allusion « au rapatriement volontaire demandé et facilité en toute dignité ; l’intégration locale dans le pays d’accueil ; enfin, la réinstallation dans un pays tiers ».
Eu égard à la situation sécuritaire qui prévaut en République Centrafricaine, il a déploré le fait que les réfugiés qui désirent la réinstallation dans un pays tiers « se sentent complètement bloqués et sont dans l’impasse ». « Ils sont ici, ils n’ont pas de liberté de mouvement et de recherche du bonheur. Ils sont bloqués », a insisté M. Gilbert Hakizimana.
Il a donc émis le vœu que « la troisième solution qui est la réinstallation et qui a été occultée depuis 2010 en République Centrafricaine » soit remise sur la sellette.
La commémoration de la Journée Internationale du Réfugié en République Centrafricaine a pris fin samedi 21 juin 2014 avec la remise des prix d’un concours artistique organisé par l’UNHCR et le club RFI Bangui ‘Fononon’ à l’intention des jeunes scolaires et universitaires de Bangui sur le thème de l’année. La remise des prix a été suivie d’un débat dirigé par M. Francisco Hardisson, assisté du Président du Club RFI Bangui ‘Fononon’, M. Cédric Ouanékponé.
Il est à noter qu’en dépit de ses crises, la République Centrafricaine, pays signataire des conventions relatives à la protection des réfugiés et des déplacés internes, n’a jamais fermé ses frontières aux réfugiés provenant des pays limitrophes et même de la sous-région. C’est ainsi que l’UNHCR participe à l’assistance et la protection de près de 11.000 réfugiés, incluant 4.500 réfugiés urbains, ainsi que des réfugiés de nationalité soudanaise au camp de Bambari dans la préfecture de la Ouaka et de la RD Congo dans le site de Zémio dans la Préfecture du Mbomou.
Si la question des réfugiés et des déplacés internes est un phénomène mondial, « la République centrafricaine n’est pas exemptée du déplacement de ses fils et de ses filles tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières nationales », a reconnu Mme Gisèle Bédan, surtout avec la crise que traverse le pays.
Dans le monde, le rapport publié par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) pour la période allant de 2012 et la fin de l’année 2013 est alarmant. Les pays les plus touchés par une augmentation du phénomène sont la Syrie, le Sud-Soudan et la République Centrafricaine.
Dans le cas spécifique de la République Centrafricaine, la dernière crise a engendré, entre décembre 2013 et janvier 2014, le déplacement de plus de 935.000 personnes, dont 117.000 sont hébergées dans 43 sites à Bangui, ainsi que l’exil de près de 375.000 réfugiés au Cameroun, près de 90.000 au Tchad, au moins 56.000 en RD. Congo et environ 17.000 au Congo Brazzaville.
De l’avis de Mme Claire Bourgeois, coordonnatrice humanitaire, l’aide humanitaire ne peut pas aider à redresser un pays. Elle ne peut pas non plus aider une population à avoir accès aux services sociaux de base et à retrouver l’emploi. C’est pourquoi, son plaidoyer est formulé à l’endroit « des acteurs de développement pour qu’ils s’engagent activement à répondre aux besoins immenses de la Centrafrique et contribuer ainsi à la stabilisation, de façon à permettre aux réfugiés et déplacés internes de recouvrer leurs droits ».
Pour le représentant du UNHCR en République Centrafricaine, M. Lazare Kouassi, « derrière les statistiques se cachent des victimes de la guerre, à savoir : des mères, des pères, des fils et des filles qui ont tout perdu mais qui gardent l’espoir de recommencer à vivre dans la sécurité, la dignité et l’espoir de reconstruire leur vie et ou peut-être un jour de rentrer dans leurs lieux d’origine ».
Au nom des réfugiés qui ont été accueilli en République Centrafricaine, M. Gilbert Hakizimana s’est appesanti sur les mécanismes visant la résolution des problèmes des réfugiés. Il a fait allusion « au rapatriement volontaire demandé et facilité en toute dignité ; l’intégration locale dans le pays d’accueil ; enfin, la réinstallation dans un pays tiers ».
Eu égard à la situation sécuritaire qui prévaut en République Centrafricaine, il a déploré le fait que les réfugiés qui désirent la réinstallation dans un pays tiers « se sentent complètement bloqués et sont dans l’impasse ». « Ils sont ici, ils n’ont pas de liberté de mouvement et de recherche du bonheur. Ils sont bloqués », a insisté M. Gilbert Hakizimana.
Il a donc émis le vœu que « la troisième solution qui est la réinstallation et qui a été occultée depuis 2010 en République Centrafricaine » soit remise sur la sellette.
La commémoration de la Journée Internationale du Réfugié en République Centrafricaine a pris fin samedi 21 juin 2014 avec la remise des prix d’un concours artistique organisé par l’UNHCR et le club RFI Bangui ‘Fononon’ à l’intention des jeunes scolaires et universitaires de Bangui sur le thème de l’année. La remise des prix a été suivie d’un débat dirigé par M. Francisco Hardisson, assisté du Président du Club RFI Bangui ‘Fononon’, M. Cédric Ouanékponé.
Il est à noter qu’en dépit de ses crises, la République Centrafricaine, pays signataire des conventions relatives à la protection des réfugiés et des déplacés internes, n’a jamais fermé ses frontières aux réfugiés provenant des pays limitrophes et même de la sous-région. C’est ainsi que l’UNHCR participe à l’assistance et la protection de près de 11.000 réfugiés, incluant 4.500 réfugiés urbains, ainsi que des réfugiés de nationalité soudanaise au camp de Bambari dans la préfecture de la Ouaka et de la RD Congo dans le site de Zémio dans la Préfecture du Mbomou.