S’exprimant à la veille du 48ème anniversaire de la création de la République Centrafricaine, le général Bozizé a prôné « un dialogue constructif donc qui ne remette pas en cause ni la Constitution votée par le peuple centrafricain, à l’issue du référendum populaire qui a consacré les options décidées au Dialogue National, ni la forme laïque de l’Etat, ni les institutions républicaines issues de la loi fondamentale ».
« Dans ce sens, et bien entendu, nous devons rester disposés au dialogue pour préserver les acquis de la jeune démocratie centrafricaine et pour offrir à notre cher et beau pays une autre perspective que celle d’une zone de non droit où les femmes sont violées à longueur de crise, où ne finit guère le spectacle insoutenable de hordes de gens dispersés portant sur la tête ce qui leur reste et errant de brousse en brousse pour chercher un refuge improbable », a-t-il précisé.
Le chef de l’Etat centrafricain a en revanche rejeté la forme de dialogue réclamée par les groupes rebelles actifs dans le Nord du pays, invitant ses compatriotes à « lire et à écarter les obscures desseins du piège de l’éternel recommencement qui condamne notre pays à faire du sur place ».
« Faire des Centrafricains des esclaves sur la terre de leurs ancêtres est une entreprise bien périlleuse pour qui croit les soumettre à une idéologie étrangère », a-t-il martelé, dans une allusion implicite au Soudan, accusés d’attaquer la République Centrafricaine en instrumentalisant certains fils du pays.
Le général Bozizé a par ailleurs adressé ses chaleureuses félicitations aux forces armées centrafricaines, qui entreprennent de reconquérir les localités du Nord-est occupées par les rebelles ainsi que ses remerciements aux « amis de toujours », lesquels il est « objectivement indispensable de citer la France, les pays membres de la Cemac et particulièrement le président El Hadj Omar Bongo Ondimba ».
L’adresse à la nation du président Bozizé intervient au lendemain de la reprise des villes de Birao et Mouka par l’armée centrafricaine, avec l’appui des militaires français et de la Force multinationale de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Fomuc).
« Dans ce sens, et bien entendu, nous devons rester disposés au dialogue pour préserver les acquis de la jeune démocratie centrafricaine et pour offrir à notre cher et beau pays une autre perspective que celle d’une zone de non droit où les femmes sont violées à longueur de crise, où ne finit guère le spectacle insoutenable de hordes de gens dispersés portant sur la tête ce qui leur reste et errant de brousse en brousse pour chercher un refuge improbable », a-t-il précisé.
Le chef de l’Etat centrafricain a en revanche rejeté la forme de dialogue réclamée par les groupes rebelles actifs dans le Nord du pays, invitant ses compatriotes à « lire et à écarter les obscures desseins du piège de l’éternel recommencement qui condamne notre pays à faire du sur place ».
« Faire des Centrafricains des esclaves sur la terre de leurs ancêtres est une entreprise bien périlleuse pour qui croit les soumettre à une idéologie étrangère », a-t-il martelé, dans une allusion implicite au Soudan, accusés d’attaquer la République Centrafricaine en instrumentalisant certains fils du pays.
Le général Bozizé a par ailleurs adressé ses chaleureuses félicitations aux forces armées centrafricaines, qui entreprennent de reconquérir les localités du Nord-est occupées par les rebelles ainsi que ses remerciements aux « amis de toujours », lesquels il est « objectivement indispensable de citer la France, les pays membres de la Cemac et particulièrement le président El Hadj Omar Bongo Ondimba ».
L’adresse à la nation du président Bozizé intervient au lendemain de la reprise des villes de Birao et Mouka par l’armée centrafricaine, avec l’appui des militaires français et de la Force multinationale de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Fomuc).