Le conseil des prud'hommes de Douai (justice de travail) a ainsi condamné l'Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM), société qui gère les droits des retraités des mines de charbon du nord de la France, à verser 40.000 euros à chacun des demandeurs, jugeant qu'ils étaient victimes de discrimination.
Les mineurs marocains n'avaient pas bénéficié, en effet, des mêmes avantages que leurs collègues français et européens après la fermeture définitive des mines en France dans les années 1980.
A la suite de cette fermeture, les mineurs avaient la possibilité de convertir en capital les avantages en nature (gratuité du logement et du chauffage), une procédure qui a permis aux mineurs retraités français et européens d'acquérir le logement qu'ils occupaient alors que leurs collègues marocains sont restés locataires.
"C'est normal qu'ils obtiennent gain de cause. C'est un droit qui leur a été retiré, ce qui est honteux", a confié à la MAP Mina, fille de M'Barek Maazouz, l'un des mineurs marocains concernés.
Pour elle, "ce n'est que justice rendue" après des années de lutte pour obtenir un droit légitime.
Plus d'un millier d'anciens mineurs maghrébins, essentiellement marocains, seraient dans la même situation, selon l'Association des mineurs marocains du Nord-Pas-de-Calais (AMMN), fondée en 1989
Les mineurs marocains n'avaient pas bénéficié, en effet, des mêmes avantages que leurs collègues français et européens après la fermeture définitive des mines en France dans les années 1980.
A la suite de cette fermeture, les mineurs avaient la possibilité de convertir en capital les avantages en nature (gratuité du logement et du chauffage), une procédure qui a permis aux mineurs retraités français et européens d'acquérir le logement qu'ils occupaient alors que leurs collègues marocains sont restés locataires.
"C'est normal qu'ils obtiennent gain de cause. C'est un droit qui leur a été retiré, ce qui est honteux", a confié à la MAP Mina, fille de M'Barek Maazouz, l'un des mineurs marocains concernés.
Pour elle, "ce n'est que justice rendue" après des années de lutte pour obtenir un droit légitime.
Plus d'un millier d'anciens mineurs maghrébins, essentiellement marocains, seraient dans la même situation, selon l'Association des mineurs marocains du Nord-Pas-de-Calais (AMMN), fondée en 1989