Cette formation avait pour objectif d’outiller les huit nouveaux membres de la Commission d’éligibilité, organe de la Commission Nationale pour les Réfugiés, remise sur pied par Arrêté n°759 du 23 septembre 2014, et ceux de la Commission de recours, restées inactives depuis 2009, pour leur permettre de réactiver les organes chargés de la mission de détermination du statut de réfugié et de leur protection.
Les principales communications au cours de cette formation ont porté sur la protection internationale ; la procédure d’asile en RCA ; la détermination du statut de réfugiés ; les techniques d’entretien ; le Code de conduite ; le recours ainsi que les droits et devoirs des réfugiés. Au sortir de cette formation, les participants ont été également aguerris en techniques d’entretien avec les réfugiés.
De l’avis du représentant de l’UNHCR, M. Francesco Ardisson, « le statut de réfugié n’est pas perpétuel. C’est pourquoi, les Angolais et les Rwandais ne bénéficient plus de cette opportunité en République Centrafricaine ».
Pour les autres nationalités, il a préconisé trois solutions comme porte de sortie. Il s’agit du rapatriement volontaire, de l’intégration dans la communauté d’accueil, et la réinstallation dans un pays tiers.
Eu égard à la crise qui secoue actuellement la République Centrafricaine, quelque 420.000 centrafricains ont trouvé refuge au Cameroun, en République du Congo, en République Démocratique du Congo et au Tchad.
A l’inverse des départs, en dépit de sa situation sécuritaire, la République Centrafricaine a accueilli sur son territoire des réfugiés provenant de la République Démocratique du Congo, qui avaient été stationnés à Batalimo dans la Préfecture de la Lobaye. 6.280 d’entre eux avaient demandé et obtenu le rapatriement volontaire.
M. Francesco Ardisson a émis le vœu qu’avec le déploiement de la MINUSCA (Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en Centrafrique), des Centrafricains qui se sont réfugiés dans les pays voisins pourraient envisager de retourner chez eux en 2015.
L’UNHCR en République Centrafricaine appuie le gouvernement dans sa politique de protection des réfugiés. A l’actif de ce partenariat, il faut noter l’opération de vérification des réfugiés urbains qui a débuté en mai 2014, initiée par la CNR, et qui a permis l’actualisation de la base des données et du suivi des dossiers des réfugiés. Est en orbite la mise en œuvre imminente de la procédure d’établissement du titre de voyage biométrique, relatif aux standards internationaux, afin de faciliter la libre circulation des réfugiés.
A la fin de la formation, il est recommandé le déploiement de la CNR à Bouar, aux frontières entre la RCA, le Tchad et les deux Congo aux fins d’une maîtrise des questions liées aux réfugiés.
Les principales communications au cours de cette formation ont porté sur la protection internationale ; la procédure d’asile en RCA ; la détermination du statut de réfugiés ; les techniques d’entretien ; le Code de conduite ; le recours ainsi que les droits et devoirs des réfugiés. Au sortir de cette formation, les participants ont été également aguerris en techniques d’entretien avec les réfugiés.
De l’avis du représentant de l’UNHCR, M. Francesco Ardisson, « le statut de réfugié n’est pas perpétuel. C’est pourquoi, les Angolais et les Rwandais ne bénéficient plus de cette opportunité en République Centrafricaine ».
Pour les autres nationalités, il a préconisé trois solutions comme porte de sortie. Il s’agit du rapatriement volontaire, de l’intégration dans la communauté d’accueil, et la réinstallation dans un pays tiers.
Eu égard à la crise qui secoue actuellement la République Centrafricaine, quelque 420.000 centrafricains ont trouvé refuge au Cameroun, en République du Congo, en République Démocratique du Congo et au Tchad.
A l’inverse des départs, en dépit de sa situation sécuritaire, la République Centrafricaine a accueilli sur son territoire des réfugiés provenant de la République Démocratique du Congo, qui avaient été stationnés à Batalimo dans la Préfecture de la Lobaye. 6.280 d’entre eux avaient demandé et obtenu le rapatriement volontaire.
M. Francesco Ardisson a émis le vœu qu’avec le déploiement de la MINUSCA (Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en Centrafrique), des Centrafricains qui se sont réfugiés dans les pays voisins pourraient envisager de retourner chez eux en 2015.
L’UNHCR en République Centrafricaine appuie le gouvernement dans sa politique de protection des réfugiés. A l’actif de ce partenariat, il faut noter l’opération de vérification des réfugiés urbains qui a débuté en mai 2014, initiée par la CNR, et qui a permis l’actualisation de la base des données et du suivi des dossiers des réfugiés. Est en orbite la mise en œuvre imminente de la procédure d’établissement du titre de voyage biométrique, relatif aux standards internationaux, afin de faciliter la libre circulation des réfugiés.
A la fin de la formation, il est recommandé le déploiement de la CNR à Bouar, aux frontières entre la RCA, le Tchad et les deux Congo aux fins d’une maîtrise des questions liées aux réfugiés.