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Docteur Awa Marie-Christine Sepou-Yanza invite les adolescentes à repousser au plus tard la date de leur grossesse

Bangui 16 Juil. (ACAP) - Docteur Awa Marie-Christine Sepou-Yanza, Conseillère en matière de la Santé de la reproduction à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a invité les adolescentes à repousser au plus tard la date de leur grossesse, au cours d’une interview relative au thème « les grossesses des adolescentes », lundi 15 juillet 2013 à Bangui.



En faisant l’analyse du phénomène de la grossesse des adolescentes qui gangrène la société centrafricaine, Docteur Marie-Christine Sepou a évoqué, entre autres, les causes endogènes de ce fléau et a exhorté les adolescentes à s’abstenir d’avoir des rapports sexuels avant l’âge adulte.
 
Au regard de ce phénomène récurent, Dr. Marie Christine Sépou a mis un accent particulier sur le rôle des parents et des enseignants, lesquels devraient s’impliquer dans l’éducation sexuelle des adolescentes afin de les protéger contre les donjuans.
 
Dans le même temps, Dr Sepou a fustigé l’irresponsabilité des garçons, complices des grossesses des adolescentes. C’est cette irresponsabilité des garçons qui pousse les filles à tenter de pratiquer clandestinement l’interruption volontaire de grossesse, tous les risques possibles que cela comporte, a soutenu Dr Sépou.
 
Selon elle, le recours systématique à l’interruption volontaire de grossesse sans l’assistance d’un personnel soignant qualifié a pour conséquence l’hémorragie, la perforation et l’infection de l’utérus, la stérilité ou le décès des adolescentes.
 
Elle a fustigé la conduite des adultes qui découragent les adolescentes qui fréquentent les centres d’écoute ou ceux en charge de la planification familiale.
 
Elle a encouragé les jeunes filles à dénoncer les attitudes des garçons qui les obligent à aller plus loin dans leur relation amicale  et a demandé à ces adolescentes de ne pas se laisser entraîner par le « suivisme ».
 
Dr Sepou a fait remarquer que les filles qui tombent précocement enceintes sont exposées à l’abandon des études, dans le but de se consacrer aux soins de leur bébé. Cette situation compromet également leur chance de réussite sociale.
 
Notons que les agences du système des Nations Unies tels que Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), l’OMS ainsi que le gouvernement encouragent les adolescentes victimes de déperdition scolaire de reprendre les études après les accouchements. 

Mercredi 17 Juillet 2013
Etienne VIKOMA / ACAP

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