L’insécurité est le nœud du problème dont souffre la population, a affirmé M. Béro, faisant référence aux rebelles de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (Aprd) et aux coupeurs de routes.
Il a souligné que l’état de santé des populations est inquiétant, ajoutant que l’Ong Médecin Sans frontière (MSF) a enregistré de nombreux cas de dysenterie et de paludisme.
Interrogée par l’Acap, Mme Annie Clarisse Yakoubo, Responsable de la clinique de l’Association centrafricaine pour le bien-être familial (Acabef), a confirmé les déclarations de M. Béro, précisant que « plus de dix milles déplacés vivent de calvaire en brousse à Paoua ».
« Ces gens qui ont laissé leur propre maison pour aller s’installer en brousse sont exposés à toutes sortes de maladies puisqu’ils n’ont pas de l’eau potable et vivent de cueillette et de chasse » a poursuivi Mme Yakoubo, relevant toutefois que « ces déplacés disent qu’ils ont encore les traumatismes des crises militaro-politique » et ne comptent revenir définitivement que lorsqu’il y aura la paix et la sécurité dans l’Ouham Pendé.
Pour sa part, la présidente du groupement des femmes commerçantes, Mme Charlotte Dallou, a déploré les exactions auxquelles se livrent les rebelles, les bandits de grands chemins et les forces régulières sur les commerçants de produits agricoles.
Cette misère de la population a pour conséquence le harcèlement sexuel et la dépravation des moeurs constatée chez les jeunes femmes dans la localité de paoua, a ajouté Mme Singa Jacqueline, présidente du groupement de Savonnerie.
Il a souligné que l’état de santé des populations est inquiétant, ajoutant que l’Ong Médecin Sans frontière (MSF) a enregistré de nombreux cas de dysenterie et de paludisme.
Interrogée par l’Acap, Mme Annie Clarisse Yakoubo, Responsable de la clinique de l’Association centrafricaine pour le bien-être familial (Acabef), a confirmé les déclarations de M. Béro, précisant que « plus de dix milles déplacés vivent de calvaire en brousse à Paoua ».
« Ces gens qui ont laissé leur propre maison pour aller s’installer en brousse sont exposés à toutes sortes de maladies puisqu’ils n’ont pas de l’eau potable et vivent de cueillette et de chasse » a poursuivi Mme Yakoubo, relevant toutefois que « ces déplacés disent qu’ils ont encore les traumatismes des crises militaro-politique » et ne comptent revenir définitivement que lorsqu’il y aura la paix et la sécurité dans l’Ouham Pendé.
Pour sa part, la présidente du groupement des femmes commerçantes, Mme Charlotte Dallou, a déploré les exactions auxquelles se livrent les rebelles, les bandits de grands chemins et les forces régulières sur les commerçants de produits agricoles.
Cette misère de la population a pour conséquence le harcèlement sexuel et la dépravation des moeurs constatée chez les jeunes femmes dans la localité de paoua, a ajouté Mme Singa Jacqueline, présidente du groupement de Savonnerie.