En présence de l'ancien président Jacques Chirac, les Chefs d' Etat béninois Yayi Boni, sénégalais Abdoulaye Wade, burkinabé Blaise Compaoré, congolais Denis Sassou N'Guesso, centrafricain François Bozizé, togolais Faure Gnassingbé, des représentants de plusieurs autres pays ainsi que ceux d'institutions ou organisations internationales ont apposé leur signature au bas du document.
Au terme du document paraphé, les signataires invitent la communauté internationale à se joindre à eux pour une grande réunion internationale à Genève en 2010 pour susciter l'avènement d'une convention internationale contre la circulation des faux médicaments.
"Un médicament sur quatre utilisé dans les pays en développement est faux", a averti M. Chirac devant les participants à la cérémonie.
"Il est temps pour les hautes autorités politiques de tous les pays du monde, sans aucune distinction, de réagir face à ce fléau", a-t-il souligné.
Plusieurs chefs d'Etat intervenus lors de la cérémonie, dont Boni Yayi et Abdoulaye Wade, estiment que les faux médicaments sont devenus un fléau international qui fait des ravages particulièrement dans les pays pauvre.
A l'issue de la cérémonie de signature du document, un laboratoire d'expérimentation de médicaments, construit à Cotonou sur financement de la fondation Chirac, est inauguré dans l'après- midi de ce lundi à Cotonou.
Selon les statistiques de l'Organisation mondiale de la Santé ( OMS), le trafic des faux médicaments représente chaque année une valeur d'environ 45 millions d'euros, ce qui constitue environ 10% du marché mondial et 25% du marché des pays en voie de développement.
Au Bénin, a affirmé le président Yayi, plus de 6.000 personnes vivent du commerce des faux médicaments et 85% ont déclaré s'être déjà approvisionnés une fois dans le commerce de faux médicaments que l'on retrouve parfois dans le circuit officiel de vente des médicaments.
D'autres chiffres cités par les intervenants lors de la cérémonie: 200.000 décès sur le continent africain auraient pu être évités si les médicaments prescrits lors des consultations étaient de bonnes qualités; 50 % des antibiotiques et 50 % des antipaludéens utilisés sur le continent africain sont faux.
Le gouvernement français s'est fait représenter par le ministre d'Etat à l'Ecologie et au Développement durable, Jean-Louis Borloo. L'Union Africaine, l'Union européenne et la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) ont également souscrit à l'appel.
Au terme du document paraphé, les signataires invitent la communauté internationale à se joindre à eux pour une grande réunion internationale à Genève en 2010 pour susciter l'avènement d'une convention internationale contre la circulation des faux médicaments.
"Un médicament sur quatre utilisé dans les pays en développement est faux", a averti M. Chirac devant les participants à la cérémonie.
"Il est temps pour les hautes autorités politiques de tous les pays du monde, sans aucune distinction, de réagir face à ce fléau", a-t-il souligné.
Plusieurs chefs d'Etat intervenus lors de la cérémonie, dont Boni Yayi et Abdoulaye Wade, estiment que les faux médicaments sont devenus un fléau international qui fait des ravages particulièrement dans les pays pauvre.
A l'issue de la cérémonie de signature du document, un laboratoire d'expérimentation de médicaments, construit à Cotonou sur financement de la fondation Chirac, est inauguré dans l'après- midi de ce lundi à Cotonou.
Selon les statistiques de l'Organisation mondiale de la Santé ( OMS), le trafic des faux médicaments représente chaque année une valeur d'environ 45 millions d'euros, ce qui constitue environ 10% du marché mondial et 25% du marché des pays en voie de développement.
Au Bénin, a affirmé le président Yayi, plus de 6.000 personnes vivent du commerce des faux médicaments et 85% ont déclaré s'être déjà approvisionnés une fois dans le commerce de faux médicaments que l'on retrouve parfois dans le circuit officiel de vente des médicaments.
D'autres chiffres cités par les intervenants lors de la cérémonie: 200.000 décès sur le continent africain auraient pu être évités si les médicaments prescrits lors des consultations étaient de bonnes qualités; 50 % des antibiotiques et 50 % des antipaludéens utilisés sur le continent africain sont faux.
Le gouvernement français s'est fait représenter par le ministre d'Etat à l'Ecologie et au Développement durable, Jean-Louis Borloo. L'Union Africaine, l'Union européenne et la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) ont également souscrit à l'appel.