POLITIQUE
Après un taux de participation historiquement bas de 48% enregistré au premier tour dimanche dernier, seul un conseil régional a eu un candidat vainqueur dès le premier tour : celui du départment d'outre-mer de Guadeloupe.
Par conséquent, 1.839 conseillers régionaux doivent encore être élus au second tour dans 25 autres régions, dont 22 en métropole et trois en outre-mer.
Au premier tour, l'opposition, le parti socialiste, a remporté 29,48% des suffrages exprimés, suivie du parti au pouvoir, l'UMP avec 26,18% des voix.
Le parti Europe écologie (verts) est arrivé en troisième position avec 12,47% des suffrages et le Front national (extrême droite) est arrivé quatrième avec 11,74% des voix.
L'UMP du président Nicolas Sarkozy a appelé pendant toute la semaine à une plus grande mobilisation des électeurs au deuxième tour, dans l'espoir de bénéficer de réserves de voix.
Cependant, selon un sondage d'opinion rendu public 48 heures avant l'ouverture du second tour, le taux de participation ce dimanche devrait s'établir autour de 45%, dont 56% en faveur des partis de gauche.
Vu que la gauche, socialistes en tête, a remporté 53,5% des voix et que la droite, UMP en tête, n'a recueilli que 39,9% des voix au premier tour, la défaite pour des conservateurs au second tour semble inévitable.
Lors des dernières élections régionales de 2004, les partis de gauche avaient pris le contrôle de la quasi-totalité des régions, ne laissant à la droite que l'Alsace et la Corse.
Peu après la publication des résultats officiels du premier tour de dimanche dernier, les socialistes ont annoncé mardi un accord historique avec les Verts et le Front de gauche, une coalition de plusieurs partis de gauche, dans la plupart des régions, pour former une alliance politique et assoir son avantage en vue d'une victoire écrante dans toutes les régions.
