POLITIQUE
Faut-il le rappeler, l'APEC, depuis ses 35 années d'existence, a su se positionner comme un moteur dynamique de la croissance économique mondiale, d'autant plus que ses 21 économies abritent 38 % de la population mondiale et représentent 61 % du PIB mondial.
À travers l'autonomisation, il est question d'œuvrer de telle sorte que les échanges commerciaux et les investissements au sein de l'espace de l'APEC se consolident à travers une facilitation dans la circulation des biens et des personnes et le renforcement des différents mécanismes de coopération entre les pays membres. Pour une croissance inclusive et interconnectée, la nécessité de stimuler le commerce et les investissements s'impose dans un contexte où le protectionnisme se manifeste dans certaines parties du monde avec des augmentations de taxes douanières. Dans ce contexte, les pays membres n'ont d'autre choix que renforcer leurs liens de solidarité et de coopération.
C'est dans cette dynamique que l'inclusion trouve son sens à l'occasion de 31e sommet de l'APEC. Cette inclusion implique le renforcement des partenariats multilatéraux entre États membres, notamment à travers l'innovation et la numérisation pour promouvoir la transition vers une économie formelle et une croissance durable. À cela, les infrastructures devraient jouer pleinement ce rôle catalyseur d'interconnexion et d'intégration entre les 21 économies de la plate-forme que constitue l'APEC. À titre illustratif, l'inauguration du port de Chancay, dans le nord de Lima, construit conjointement par la Chine et le Pérou dans le cadre de l'Initiative « la Ceinture et la Route », à l'occasion du sommet, est tout un symbole dans la fluidité des échanges commerciaux entre les pays de l'Asie-Pacifique et du continent américain.
Au regard de son poids numérique et économique, l'APEC a une dimension incontournable dans la croissance économique non seulement au plan régional, mais aussi mondial. En se réunissant à Lima, les dirigeants de l'APEC entendent formuler des propositions pour soutenir la croissance dans un climat de conjoncture mondiale. À ce titre, la Chine, deuxième puissance économique mondiale, a toujours su faire preuve d'un engagement constant à soutenir la plate-forme de l'APEC et à renforcer la coopération régionale. En la matière, les statistiques sont éloquentes. Les échanges commerciaux entre la Chine et les autres économies de l'APEC ont été estimés à 21 270 milliards de yuans, soit 2 950 milliards de dollars, au cours des dix premiers mois de 2024. De janvier à octobre 2024, les biens intermédiaires ont cumulé plus de 45% des exportations de la Chine vers les autres économies de l'APEC, tandis que les exportations de composants électroniques, de pièces automobiles et autres composants pour appareils ont connu une nette croissance. Dans le même registre, les biens intermédiaires ont accumulé plus de 80% des importations totales de la Chine en provenance des autres économies de l'APEC. La participation du président chinois Xi Jinping souligne en outre l'engagement inébranlable de la Chine envers la plateforme de l'APEC et sa détermination à consolider la coopération régionale.
En tant forum régional majeur de l'Asie-Pacifique, l'APEC a su faciliter les échanges commerciaux et les investissements entre ses économies membres à travers des facilitations tarifaires intéressantes. Autant de facteurs qui permettent à la plate-forme de contribuer pour une grande part à la croissance économique mondiale.
(Note de l'éditeur : Cet article reflète le point de vue de l'auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)
À travers l'autonomisation, il est question d'œuvrer de telle sorte que les échanges commerciaux et les investissements au sein de l'espace de l'APEC se consolident à travers une facilitation dans la circulation des biens et des personnes et le renforcement des différents mécanismes de coopération entre les pays membres. Pour une croissance inclusive et interconnectée, la nécessité de stimuler le commerce et les investissements s'impose dans un contexte où le protectionnisme se manifeste dans certaines parties du monde avec des augmentations de taxes douanières. Dans ce contexte, les pays membres n'ont d'autre choix que renforcer leurs liens de solidarité et de coopération.
C'est dans cette dynamique que l'inclusion trouve son sens à l'occasion de 31e sommet de l'APEC. Cette inclusion implique le renforcement des partenariats multilatéraux entre États membres, notamment à travers l'innovation et la numérisation pour promouvoir la transition vers une économie formelle et une croissance durable. À cela, les infrastructures devraient jouer pleinement ce rôle catalyseur d'interconnexion et d'intégration entre les 21 économies de la plate-forme que constitue l'APEC. À titre illustratif, l'inauguration du port de Chancay, dans le nord de Lima, construit conjointement par la Chine et le Pérou dans le cadre de l'Initiative « la Ceinture et la Route », à l'occasion du sommet, est tout un symbole dans la fluidité des échanges commerciaux entre les pays de l'Asie-Pacifique et du continent américain.
Au regard de son poids numérique et économique, l'APEC a une dimension incontournable dans la croissance économique non seulement au plan régional, mais aussi mondial. En se réunissant à Lima, les dirigeants de l'APEC entendent formuler des propositions pour soutenir la croissance dans un climat de conjoncture mondiale. À ce titre, la Chine, deuxième puissance économique mondiale, a toujours su faire preuve d'un engagement constant à soutenir la plate-forme de l'APEC et à renforcer la coopération régionale. En la matière, les statistiques sont éloquentes. Les échanges commerciaux entre la Chine et les autres économies de l'APEC ont été estimés à 21 270 milliards de yuans, soit 2 950 milliards de dollars, au cours des dix premiers mois de 2024. De janvier à octobre 2024, les biens intermédiaires ont cumulé plus de 45% des exportations de la Chine vers les autres économies de l'APEC, tandis que les exportations de composants électroniques, de pièces automobiles et autres composants pour appareils ont connu une nette croissance. Dans le même registre, les biens intermédiaires ont accumulé plus de 80% des importations totales de la Chine en provenance des autres économies de l'APEC. La participation du président chinois Xi Jinping souligne en outre l'engagement inébranlable de la Chine envers la plateforme de l'APEC et sa détermination à consolider la coopération régionale.
En tant forum régional majeur de l'Asie-Pacifique, l'APEC a su faciliter les échanges commerciaux et les investissements entre ses économies membres à travers des facilitations tarifaires intéressantes. Autant de facteurs qui permettent à la plate-forme de contribuer pour une grande part à la croissance économique mondiale.
(Note de l'éditeur : Cet article reflète le point de vue de l'auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)
