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Cyriaque Gonda réfute la thèse d’une rébellion organisée et soutien celle « de la révolte d’une population soumise aux exaspérations, exactions et humiliations répétées

Bangui, 22 Sept. (ACAP) - Le Président du Parti National pour un Centrafrique Nouveau (PNCN), M. Cyriaque Gonda, n’est pas d’accord avec le déploiement « d’une force expéditionnaire punitive sous le prétexte qu’une rébellion sévirait dans les préfectures de l’Ouham et l’Ouham Pendé » et a soutenu l’autre démonstration : « la population est exaspérée et livrée aux exactions et humiliations répétées qui ont déclenché la révolte des jeunes, lesquels se sont organisés en groupe d’autodéfense dans les régions actuellement en conflit en République Centrafricaine, lors d’un point de presse, jeudi 19 septembre 2013, à Bangui.



Cyriaque Gonda réfute la thèse d’une rébellion organisée et soutien celle « de la révolte d’une population soumise aux exaspérations, exactions et humiliations répétées
Il s’agit, pour le Président du PNCN, lors de ce point de presse, « de condamner avec la plus grande fermeté toutes les attaques, toutes les tueries, toutes les représailles sauvages et aveugles sur les paisibles populations des préfectures de l’Ouham et de l’Ouham Pendé, de même que les récupérations, les manipulations, les instrumentalisations médiatiques autour de cette question ».
 
« Il n’y a pas de pro-bozézistes qui attaquent ces régions. Il n’y pas de rébellion organisée », a clamé M. Cyriaque Gonda.
 
Il a estimé que la situation actuelle des populations de l’arrière-pays, caractérisée par « la recrudescence de l’insécurité et une escalade de la violence dans plusieurs villes et villages de la République Centrafricaine notamment Bohong dans la Nana Mambéré, Paoua dans l’Ouham Pendé, Bouca et Batangafo dans l’Ouham, a forcé les populations à se réfugier dans des écoles, des églises ou en brousse.
 
« Cette situation devrait interpeller tous les leaders politiques et au premier chef les leaders politiques de l’ancienne majorité ayant été l’un des principaux acteurs de l’accord politique de Libreville et ayant accepté les différentes conclusions et directives de N’Djamena III et N’Djamena IV », a-t-il poursuivi.
 
M. Cyriaque Gonde a craint « un risque d’affrontement interreligieux car les crimes qui sont déplorés ont été commis sur des considérations confessionnelles ou religieuses alors que de tout temps il y a eu une coexistence fraternelle entre les ethnies, les religions, etc. ».
 
Devant la gravité des faits, le Président du PNCN a pensé qu’il incombe aux politiques qu’il a déjà rencontrés dans le cadre d’un ballet diplomatique, notamment le Chef de l’Etat de la Transition, le Premier ministre chef du gouvernement de la Transition, les deux ministres en charge de la sécurité, le Ministre sortant Noureldine Adam et l’entrant, le Pasteur Josué Binoua, les représentants de la communauté internationale parmi lesquels le Général Akaga de la MICOPAX, « de prendre leur responsabilité afin d’arrêter la souffrance des populations ».
 
Il a lancé premièrement un appel pressant à l’endroit de la communauté internationale pour qu’elle puisse « accélérer le processus de la mise en œuvre de la Mission Internationale de Soutien en Centrafrique (MISCA). Il a aussi regretté qu’à l’heure actuelle, « les discussions diplomatiques inhérentes au commandement de cette structure piétinent entre l’Union africaine et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).
 
Deuxièmement, il a suggéré que « les forces de la FOMAC, dont la présence constituerait un élément de dissuasion, se déploient dans les régions actuellement affectées par les conflits afin d’éviter l’instrumentalisation des conflits ».
 
Troisièmement, il a estimé que si la Séléka a été dissoute, « il faut démanteler les commandants et colonels de la Séléka encore dans l’arrière-pays et qui sont d’ailleurs des déclics d’affrontement et les remplacer par les éléments de la Gendarmerie et de la Police, comme cela s’est passé dans la capitale Bangui ».
 
Quatrièmement, M. Cyriaque Gonda a pensé « à la relance économique, humanitaire et sociale à la suite du renforcement de la MISCA avec l’équipe du maintien de la paix des Nations Unies ».
 
Enfin, il a émis le vœu que lui et quelques leaders politiques « puissent se rendre le plus tôt possible au chevet des populations affectées afin de palper leurs souffrances et formuler un plaidoyer conséquent auprès de la communauté internationale.

Lundi 23 Septembre 2013
Alain-Patrick MAMADOU / ACAP

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