La décision de M. Gbagbo a été motivée par la grave crise née du croisement interne de la liste électorale opéré par la CEI et les violences qui ont secoué des villes du pays du fait des demandes de radiations de certaines personnes sur la liste électorale.
Le président de la CEI, Robert Beugré Mambé, qui se trouvait au centre de la polémique, était accusé d'avoir clandestinement réalisé un croisement de personnes en vue de faire inscrire 429. 000 d'entre elles sur la liste définitive.
Le camp présidentiel avait alors réclamé la démission de M. Mambé. Mais ce dernier a refusé de démissionner, même lorsque le facilitateur du dialogue direct inter-ivoirien, le président burkinabé Blaise Compaoré, le lui a demandé lors d'une rencontre à Ouagadougou en vue de dénouer la crise.
Dans ce bras de fer, la coalition des principaux partis de l'opposition ivoirienne réunie au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) avait apporté son soutien au président de la CEI, affirmant que les accusations du camp présidentiel étaient des "manoeouvres dialtoires " pour ne pas aller aux élections.
Face à la décision du président Gbagbo de dissoudre la CEI et le gouvernement et d'enjoindre le Premier ministre Guillaume Soro de former un nouveau gouvernement et une nouvelle commission électorale, l'opposition a encore réagi en rejetant du revers de la main la décision.
"Le RHDP ne reconnaitra ni la nouvelle CEI, ni le nouveau gouvernement en formation", a déclaré samedi le porte-parole de la coalition, Alphonse Djédjé Mady.
En estimant que les décisions du président Gbagbo sont nulles et de nul effet, l'opposition a même affirmé qu'elle ne reconnait plus M. Gbagbo comme chef de l'Etat "à compter de ce jour".
Le nouveau bras de fer ne fait pas fléchir le président ivoirien, qui attend "impatiemment" la suite des instructions données au Premier ministre, celles de présenter un nouveau gouvernement dès lundi prochain et de restructurer la Commission électorale.
Selon des sources bien informées, les nouveaux ministres seront présentés à la Nation lundi à Yamoussoukro (centre).
Le président de la CEI, Robert Beugré Mambé, qui se trouvait au centre de la polémique, était accusé d'avoir clandestinement réalisé un croisement de personnes en vue de faire inscrire 429. 000 d'entre elles sur la liste définitive.
Le camp présidentiel avait alors réclamé la démission de M. Mambé. Mais ce dernier a refusé de démissionner, même lorsque le facilitateur du dialogue direct inter-ivoirien, le président burkinabé Blaise Compaoré, le lui a demandé lors d'une rencontre à Ouagadougou en vue de dénouer la crise.
Dans ce bras de fer, la coalition des principaux partis de l'opposition ivoirienne réunie au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) avait apporté son soutien au président de la CEI, affirmant que les accusations du camp présidentiel étaient des "manoeouvres dialtoires " pour ne pas aller aux élections.
Face à la décision du président Gbagbo de dissoudre la CEI et le gouvernement et d'enjoindre le Premier ministre Guillaume Soro de former un nouveau gouvernement et une nouvelle commission électorale, l'opposition a encore réagi en rejetant du revers de la main la décision.
"Le RHDP ne reconnaitra ni la nouvelle CEI, ni le nouveau gouvernement en formation", a déclaré samedi le porte-parole de la coalition, Alphonse Djédjé Mady.
En estimant que les décisions du président Gbagbo sont nulles et de nul effet, l'opposition a même affirmé qu'elle ne reconnait plus M. Gbagbo comme chef de l'Etat "à compter de ce jour".
Le nouveau bras de fer ne fait pas fléchir le président ivoirien, qui attend "impatiemment" la suite des instructions données au Premier ministre, celles de présenter un nouveau gouvernement dès lundi prochain et de restructurer la Commission électorale.
Selon des sources bien informées, les nouveaux ministres seront présentés à la Nation lundi à Yamoussoukro (centre).