Vue des réfugiés, Photo Xinhua
Le nombre de ces réfugiés estimés à ce jour à plus de 107 000 fait craindre, au niveau des humanitaires, un débordement de la situation faute de moyens logistiques qui commencent à faire défaut.
Dans certaines localités, les réfugiés qui ne bénéficient d'aucune assistance désertent les sites de fortune installés le long du fleuve Oubangui qui sépare le deux Congo pour vivre dans des abris où ils sont exposés aux intempéries.
"Depuis deux mois que nous sommes ici, il n'y a pas un seul organisme qui nous assistes, tant au plan sanitaire, nutritionnel et même éducatif", s'est plaint Bernard Kokolo, un des réfugiés à Dongou.
Ce manque d'assistance se justifie, du côté des organismes présents sur le terrain par leur incapacité de faire face à ce flux.
"Pour le moment, les moyens nous font défaut. Au départ, on avait un premier appel pour assister 35 mille personnes, mais ce chiffre a aujourd'hui triplé", a expliqué le chef de bureau du Haut commissariat des nations pour réfugiés, Daniel Roger Tam.
UNE LOGISTIQUE INSUFFISANTE POUR ASSURER L'ASSISTANCE
Faute de logistique et du manque de matériel, les humanitaires se voient dans l'incapacité d'assister tout le monde, malgré les nouveaux moyens envisagés pour atteindre ses réfugiés basés sur un rayon de 250 km.
"Il nous manque suffisamment de vivres et non vivres (bâches, ustensiles de cuisine) et bien d'autres choses que nous avons l'habitude de distribuer à ces personnes dans leurs abris", a reconnu le chef de bureau du HCR au Congo.
A cet insuffisance de matériel s'ajoute, le difficile accès des humanitaires à ces sites à cause de la baisse des eaux qui ne favorisent plus la navigabilité des embarcations le long du fleuve Oubangui où sont cantonnés ses personnes.
Cette difficile situation à laquelle sont aujourd'hui confrontés les organismes humanitaires fait craindre, en dépit de la forte implication de ceux-ci, une crise humanitaire au point où un appel est lancé à l'endroit des pouvoirs publics et autres organisations internationales pour éviter le pire.
"Nous lançons un appel à la communauté internationale pour mettre à notre disposition des moyens matériels et financiers qui nous permettront d'assister ces personnes", a précisé Daniel Roger Tam.
Si au plan matériel les difficultés se font déjà sentir, la situation socio-sanitaire de ces réfugiés reste précaire en dépit de l'implication de l'ONG Médecin d'Afrique qui y mène des actions pour prévenir les épidémies.
"Nous menons des opérations pour faire que les besoins les plus immédiats crées par cette situation soient pris en charge. Nous disposons des équipes mobiles sur le terrain pour assurer la couverture sanitaire des déplacés", a rassuré Rufin Mafouta, chef de bureau de Médecin d'Afrique à Impfondo.
Pour mener ces opérations, cet Ong a renforcé sa stratégie d'intervention grâce à l'installation des postes sept fixes et cinq unités mobiles.
Loin de paraître comme un simple problème humanitaire, la situation au nord Congo pourrait constituer, selon les observateurs, un réel problème de sécurité en raison de l'infiltration des armes en arme parmi les civils.
Dans certaines localités, les réfugiés qui ne bénéficient d'aucune assistance désertent les sites de fortune installés le long du fleuve Oubangui qui sépare le deux Congo pour vivre dans des abris où ils sont exposés aux intempéries.
"Depuis deux mois que nous sommes ici, il n'y a pas un seul organisme qui nous assistes, tant au plan sanitaire, nutritionnel et même éducatif", s'est plaint Bernard Kokolo, un des réfugiés à Dongou.
Ce manque d'assistance se justifie, du côté des organismes présents sur le terrain par leur incapacité de faire face à ce flux.
"Pour le moment, les moyens nous font défaut. Au départ, on avait un premier appel pour assister 35 mille personnes, mais ce chiffre a aujourd'hui triplé", a expliqué le chef de bureau du Haut commissariat des nations pour réfugiés, Daniel Roger Tam.
UNE LOGISTIQUE INSUFFISANTE POUR ASSURER L'ASSISTANCE
Faute de logistique et du manque de matériel, les humanitaires se voient dans l'incapacité d'assister tout le monde, malgré les nouveaux moyens envisagés pour atteindre ses réfugiés basés sur un rayon de 250 km.
"Il nous manque suffisamment de vivres et non vivres (bâches, ustensiles de cuisine) et bien d'autres choses que nous avons l'habitude de distribuer à ces personnes dans leurs abris", a reconnu le chef de bureau du HCR au Congo.
A cet insuffisance de matériel s'ajoute, le difficile accès des humanitaires à ces sites à cause de la baisse des eaux qui ne favorisent plus la navigabilité des embarcations le long du fleuve Oubangui où sont cantonnés ses personnes.
Cette difficile situation à laquelle sont aujourd'hui confrontés les organismes humanitaires fait craindre, en dépit de la forte implication de ceux-ci, une crise humanitaire au point où un appel est lancé à l'endroit des pouvoirs publics et autres organisations internationales pour éviter le pire.
"Nous lançons un appel à la communauté internationale pour mettre à notre disposition des moyens matériels et financiers qui nous permettront d'assister ces personnes", a précisé Daniel Roger Tam.
Si au plan matériel les difficultés se font déjà sentir, la situation socio-sanitaire de ces réfugiés reste précaire en dépit de l'implication de l'ONG Médecin d'Afrique qui y mène des actions pour prévenir les épidémies.
"Nous menons des opérations pour faire que les besoins les plus immédiats crées par cette situation soient pris en charge. Nous disposons des équipes mobiles sur le terrain pour assurer la couverture sanitaire des déplacés", a rassuré Rufin Mafouta, chef de bureau de Médecin d'Afrique à Impfondo.
Pour mener ces opérations, cet Ong a renforcé sa stratégie d'intervention grâce à l'installation des postes sept fixes et cinq unités mobiles.
Loin de paraître comme un simple problème humanitaire, la situation au nord Congo pourrait constituer, selon les observateurs, un réel problème de sécurité en raison de l'infiltration des armes en arme parmi les civils.