Selon le Doyen Clément-Anicet Guyama-Massogo, le Professeur Maurice Saragba état un baobab et un monument ; c’était le Baba KaKé de la République Centrafricaine auprès de qui des étudiants venaient se ressourcer. « Sa disparition aura donc des conséquences incalculables pour la communauté universitaire en générale et pour les historiens centrafricains en particulier», a-t-il regretté. Intégré dans la Fonction Publique Centrafricaine, cet historien-chercheur a débuté la carrière professionnelle comme instituteur, professeur de Lycée et Collège puis Assistant associé de recherche à l’Ecole des hautes Etudes en Sciences Sociales à Marseille et Maître Assistant, puis Maître de Conférences en Histoire à l’Université de Bangui. En retraçant son parcourt administrative et politique, il a été successivement Directeur de l’Enseignement Secondaire et technique ; Secrétaire Général de l’Université de Bangui ; Ministre des Arts, de la Culture et de la Communication ; Haut-commissaire chargé de la Politique de la Décentralisation, Régionalisation et Développement Local ; Député de Nanga-Boguila ; 2ème Vice-président de l’Assemblée Nationale. Il est à rappeler que le regretté Maurice Saragba est titulaire d’un Doctorat de 3ème cycle en histoire (Aix-Marseille) 1983 sur la Trypanosomiase ou maladie de sommeil en Oubangui-Chari et d’un Doctorat d’Université de 3ème cycle (Faculté de Médecine et santé tropicale) Aix Marseille 2 Latimone. Né le 1er janvier 1942 à Moundou au Tchad et décédé le 24 décembre 2012 à Marseille en France (âgé de 70 ans), Maurice Saragba laisse derrière lui une veuve, 9 enfants et 18 petits fils.
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