Lors de cette rencontre en présence du corps diplomatique, Le Président Bozizé a également proposé la dissolution des comités locaux, d’ambassade et de consulats ainsi que la réalisation d’un audit des finances de la CEI.
Selon le chef de l’Etat, ces dispositions permettraient d’éviter les « petites anomalies » relevées par les partis d’opposition et de crédibiliser la commission électorale chargée de préparer et organiser les élections présidentielles et législatives prévues pour avril prochain.
"Nous n’avons pas de temps à perdre si nous voulons respecter la Constitution. Respectons la Constitution que nous avons mise en place à presque 85%", a-t-il prévenu, ajoutant que "sans la Constitution c’est l’anarchie, la somalisation ».
Invité par le chef de l'Etat à prendre la parole au nom du corps diplomatique, l’Ambassadeur des Etats-Unis à Bangui, M. Frederik coock, a appelé les groupes militaro-politiques à baisser les armes et à s'engager dans le processus de reconstruction du pays dans la paix.
Le diplomate américain a, en retour, demandé au gouvernement centrafricain la bonne gouvernance pour la protection de toute la population, expliquant que les élections sont très importantes parce que c’est un moyen par lequel le gouvernement peut être bien établi pour guider et protéger la population du pays.
La rencontre du président de la République avec les acteurs politiques intervient 2 semaines après que les partis d'opposition eurent suspendu leur participation aux travaux de la CEI pour réclamer la démission du président de cet organe accusé de partialité et d'incompétence.