Cette décision émane d’une déclaration faite à la radio nationale samedi par le Colonel Michel Salllé, ministre centrafricain de l’Intérieur, qui a justifié la décision par les constructions anarchiques et illicites des mosquées et églises en République Centrafricaine.
M. Sallé a fait remarquer en particulier que « des groupuscules de musulmans, habitués à défier les textes réglementaires font répandre de fausses nouvelles au sein de leurs communautés que le gouvernement a interdit la construction des édifices cultuels en Centrafrique », précisant que cette décision va à l’encontre de ceux qui foulent aux pieds les lois de la République en matière de religion et qui construisent des lieux de culte à leur guise.
« La non observation des présentes dispositions entraînera la destruction pure et simple de la mosquée ou de l’église construite ou entamée », a prévenu le ministre.