M. Nzas a formulé cette demande lors d’un sit-in observé mercredi par une cinquantaine de magistrats dans l’enceinte de la Cour d’Appel de Bangui pour exiger le retrait d’un projet de loi destiné à réformer le Conseil Supérieur de la Magistrature.
« Ce projet de loi viole la constitution du pays, et nous en appelons au savoir faire des députés à leur sens de responsabilité, pour que ce texte soit purement et simplement renvoyé au gouvernement, parce que dans un pays on ne peut pas accepter que la Constitution soit violée impunément », a-t-il déclaré, ajoutant qu’ « en vérité, le gouvernement cherche seulement à se doter d’un instrument pour marcher sur la Justice».
Pour le président de l’amicale, la Constitution de la République Centrafricaine fait du chef de l’Etat, le garant de l’indépendance de la magistrature. C’est pourquoi « nous n’avons pas à faire appel à qui que ce soit car le Chef de l’Etat est mieux placé pour accéder à notre demande, en tant que premier magistrat centrafricain, et sa position lui permet d’intervenir à chaque fois que les magistrats ont des problèmes » a-t-il expliqué.
« Nous n’avons pas d’interlocuteur, nous attendons que le gouvernement fasse un geste dans le sens du retrait de ce texte pour que nous puissions reprendre le travail », a-t-il souligné.
Il convient de rappeler que le projet de réforme du gouvernement, déposé sur le bureau de l’Assemblée Nationale depuis l’ouverture d’une session extraordinaire du parlement début août a de fait conduit à un arrêt de travail des magistrats, qui ont écrit aux députés pour réclamer son retrait avant la reprise du travail.
« Ce projet de loi viole la constitution du pays, et nous en appelons au savoir faire des députés à leur sens de responsabilité, pour que ce texte soit purement et simplement renvoyé au gouvernement, parce que dans un pays on ne peut pas accepter que la Constitution soit violée impunément », a-t-il déclaré, ajoutant qu’ « en vérité, le gouvernement cherche seulement à se doter d’un instrument pour marcher sur la Justice».
Pour le président de l’amicale, la Constitution de la République Centrafricaine fait du chef de l’Etat, le garant de l’indépendance de la magistrature. C’est pourquoi « nous n’avons pas à faire appel à qui que ce soit car le Chef de l’Etat est mieux placé pour accéder à notre demande, en tant que premier magistrat centrafricain, et sa position lui permet d’intervenir à chaque fois que les magistrats ont des problèmes » a-t-il expliqué.
« Nous n’avons pas d’interlocuteur, nous attendons que le gouvernement fasse un geste dans le sens du retrait de ce texte pour que nous puissions reprendre le travail », a-t-il souligné.
Il convient de rappeler que le projet de réforme du gouvernement, déposé sur le bureau de l’Assemblée Nationale depuis l’ouverture d’une session extraordinaire du parlement début août a de fait conduit à un arrêt de travail des magistrats, qui ont écrit aux députés pour réclamer son retrait avant la reprise du travail.