S'exprimant lors d'un point de presse en prélude à la commémoration du 220ème anniversaire de la prise de la Bastille (14 juillet), M. Vidon a également réaffirmé l'attachement de son pays "à des élections libres, transparentes et démocratiques, seules à même de permettre l'émergence de l'Etat de droit, respectueux des droits de l'Homme et de la bonne gouvernance".
S’agissant de l’apport éventuel de la France à ce processus, le diplomate français a précisé que l’apport de la France interviendra lorsque l’ensemble du dispositif électoral centrafricain aura été finalisé et mis en place par les autorités concernées.
Abordant la question d'un éventuel départ des militaires français de la République Centrafricaine, il a rappelé les propos du Président Nicolas Sarkozy devant le parlement sud-africain, le 28 février 2008, au Cap affirmant que « la double volonté de la France est de rester engagée en faveur de l’Afrique, d’une part, et d’autre part, de moderniser sa relation avec elle ».
« Cette double orientation trouvera sa traduction dans le domaine de la paix et de la sécurité, où la France cherchera, notamment, à aider l’Union Africaine à se doter de son propre dispositif de sécurité collective, à encourager l’Europe à s’impliquer davantage dans ce secteur, à promouvoir plus efficacement la démocratie et les droits de l’homme, et aussi à rediscuter les accords de défense bilatéraux signés après les indépendances et qui nous lient encore à certains pays dont la République Centrafricaine », a –t-il fait observer.
« Dès lors, nos programmes sont étroitement coordonnés avec ceux de la Commission européenne, du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) et du Bureau Intégré des Nations-Unies en Centrafrique (BINUCA) et visent tous à atteindre ces objectifs, dont il convient de préciser qu’ils visent in fine à restaurer la situation sécuritaire nationale, comme à contribuer à une meilleure sécurité régionale », a –t-il déclaré.
M. Vidon s'est par ailleurs réjoui de ce que le gouvernement ait élaboré avec succès sa stratégie nationale de l’éducation dans un cadre macro financier crédible, avec l’appui de la coopération française et de l’Unesco, co-chefs de file des partenaires au développement de l’éducation en République Centrafricaine ainsi qu’avec celui de la Banque Mondiale.
« Ce processus concerté, qui vise notamment à atteindre la scolarisation primaire universelle en 2020, soit 10% des enfants des deux sexes qui achèvent un cycle d’enseignement fondamental I complet contre 31% en 2005, a permis l’élection de la République Centrafricaine à l’initiative Education pour Tous procédure accélérée », a –t-il poursuivi.
Par-ailleurs, la France mène également un projet de renforcement des services de santé de base à Bangui, avec un accent sur la prise en charge intégrée des malades du Sida et sur la santé de la mère et de l’enfant.
Au sujet de la revalorisation des pensions versées aux anciens combattants originaires des anciennes colonies françaises, notamment ceux de l'Oubangui Chari, M. Vidon a signifié que "les recommandations du Président Chirac, en matière de revalorisation des pensions d'anciens combattants, ont été mises en application, dès l'année 2007, dans l'ensemble des pays dont sont issus ces anciens combattants qui ont servi dans les armées françaises".
"Cette politique d'équité et de reconnaissance a été mise en œuvre par les services du Secrétaire d'État en charge des anciens combattants et appliquée depuis. Ainsi, les ''retraites du combattants'', qui concernent le plus grand nombre de pensionnés, ont été augmentées de plus de 150%, et les pensiojns d'invalidité ont été revalorisées de 180%", a t-il dit.
Cet point de l'ambassadeur, Haut Représentant de la République Française, à Bangui, en prélude de la fête nationale française, le 14 juillet, le 220ème anniversaire de la prise de la Bastille, faisant état de la coopération entre la République Centrafricaine et la France.
S’agissant de l’apport éventuel de la France à ce processus, le diplomate français a précisé que l’apport de la France interviendra lorsque l’ensemble du dispositif électoral centrafricain aura été finalisé et mis en place par les autorités concernées.
Abordant la question d'un éventuel départ des militaires français de la République Centrafricaine, il a rappelé les propos du Président Nicolas Sarkozy devant le parlement sud-africain, le 28 février 2008, au Cap affirmant que « la double volonté de la France est de rester engagée en faveur de l’Afrique, d’une part, et d’autre part, de moderniser sa relation avec elle ».
« Cette double orientation trouvera sa traduction dans le domaine de la paix et de la sécurité, où la France cherchera, notamment, à aider l’Union Africaine à se doter de son propre dispositif de sécurité collective, à encourager l’Europe à s’impliquer davantage dans ce secteur, à promouvoir plus efficacement la démocratie et les droits de l’homme, et aussi à rediscuter les accords de défense bilatéraux signés après les indépendances et qui nous lient encore à certains pays dont la République Centrafricaine », a –t-il fait observer.
« Dès lors, nos programmes sont étroitement coordonnés avec ceux de la Commission européenne, du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) et du Bureau Intégré des Nations-Unies en Centrafrique (BINUCA) et visent tous à atteindre ces objectifs, dont il convient de préciser qu’ils visent in fine à restaurer la situation sécuritaire nationale, comme à contribuer à une meilleure sécurité régionale », a –t-il déclaré.
M. Vidon s'est par ailleurs réjoui de ce que le gouvernement ait élaboré avec succès sa stratégie nationale de l’éducation dans un cadre macro financier crédible, avec l’appui de la coopération française et de l’Unesco, co-chefs de file des partenaires au développement de l’éducation en République Centrafricaine ainsi qu’avec celui de la Banque Mondiale.
« Ce processus concerté, qui vise notamment à atteindre la scolarisation primaire universelle en 2020, soit 10% des enfants des deux sexes qui achèvent un cycle d’enseignement fondamental I complet contre 31% en 2005, a permis l’élection de la République Centrafricaine à l’initiative Education pour Tous procédure accélérée », a –t-il poursuivi.
Par-ailleurs, la France mène également un projet de renforcement des services de santé de base à Bangui, avec un accent sur la prise en charge intégrée des malades du Sida et sur la santé de la mère et de l’enfant.
Au sujet de la revalorisation des pensions versées aux anciens combattants originaires des anciennes colonies françaises, notamment ceux de l'Oubangui Chari, M. Vidon a signifié que "les recommandations du Président Chirac, en matière de revalorisation des pensions d'anciens combattants, ont été mises en application, dès l'année 2007, dans l'ensemble des pays dont sont issus ces anciens combattants qui ont servi dans les armées françaises".
"Cette politique d'équité et de reconnaissance a été mise en œuvre par les services du Secrétaire d'État en charge des anciens combattants et appliquée depuis. Ainsi, les ''retraites du combattants'', qui concernent le plus grand nombre de pensionnés, ont été augmentées de plus de 150%, et les pensiojns d'invalidité ont été revalorisées de 180%", a t-il dit.
Cet point de l'ambassadeur, Haut Représentant de la République Française, à Bangui, en prélude de la fête nationale française, le 14 juillet, le 220ème anniversaire de la prise de la Bastille, faisant état de la coopération entre la République Centrafricaine et la France.