S'exprimant au nom du CFC, l'avocat Nicolas Tiangaye a justifié cette demande par le fait que "la pacification du pays et l’aboutissement du programme Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR) constituent un préalable à un recensement électoral fiable sur l’ensemble du territoire national".
« Outre la prise en compte de milliers de jeunes qui ont maintenant atteint l’âge de voter, huit (8) préfecture sur seize (16) que compte le pays sont le théâtre de conflits armés (Ouham, Ouham – Pendé, Nana Gribizi, Bamingui Bangoran, vakaga, Haute-Kotto et depuis peu le Haut Mbomou et le Mbomou) », a –t-il ajouté.
C'est la raison pour laquelle « Le Collectif des Forces du Changement considère la signature du décret convoquant le corps électoral, comme une fuite en avant et la matérialisation d’une volonté de saboter le processus d’élections apaisées », a encore affirmé Me Tiangaye.
Se fondant sur les indications du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), il a souligné qu'à l'heure actuelle, 300. 000 Centrafricains sont des déplacés intérieurs, tandis que 138.164 autres étaient réfugiés dans les pays voisins (74.000 au Tchad, 63.919 au Cameroun et 245 au Soudan).
Il a par ailleurs réclamé "l'organisation sur toute l'étendue du territoire national et dans les ambassades du recensement en vue de mettre à jour une liste électorale fiable".
Les réclamations de l'opposition interviennent une semaine après la publication d'un décret présidentiel convoquant le corps électoral pour le 25 avril 2010 et au lendemain de la signature d'un autre décret présidentiel portant découpage des circonscriptions électorales.
« Outre la prise en compte de milliers de jeunes qui ont maintenant atteint l’âge de voter, huit (8) préfecture sur seize (16) que compte le pays sont le théâtre de conflits armés (Ouham, Ouham – Pendé, Nana Gribizi, Bamingui Bangoran, vakaga, Haute-Kotto et depuis peu le Haut Mbomou et le Mbomou) », a –t-il ajouté.
C'est la raison pour laquelle « Le Collectif des Forces du Changement considère la signature du décret convoquant le corps électoral, comme une fuite en avant et la matérialisation d’une volonté de saboter le processus d’élections apaisées », a encore affirmé Me Tiangaye.
Se fondant sur les indications du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), il a souligné qu'à l'heure actuelle, 300. 000 Centrafricains sont des déplacés intérieurs, tandis que 138.164 autres étaient réfugiés dans les pays voisins (74.000 au Tchad, 63.919 au Cameroun et 245 au Soudan).
Il a par ailleurs réclamé "l'organisation sur toute l'étendue du territoire national et dans les ambassades du recensement en vue de mettre à jour une liste électorale fiable".
Les réclamations de l'opposition interviennent une semaine après la publication d'un décret présidentiel convoquant le corps électoral pour le 25 avril 2010 et au lendemain de la signature d'un autre décret présidentiel portant découpage des circonscriptions électorales.