Le premier trafiquant a été appréhendé à l’hôtel Azimut alors qu’il tentait de vendre 14 objets en ivoire, des dents d’hippopotame et une peau de panthère –toutes parties d’espèces menacées d’extinction et intégralement protégées par la loi.
Le second trafiquant, une dame de nationalité franco-centrafricaine, a été arrêté à son domicile à Bangui en possession de 157 objets en ivoire pesant au total plus de 200 kg. Cette dernière n’a pu produire aucun document justifiant la détention de cette grande quantité d’ivoire.
Les deux trafiquants ont été arrêtés en flagrant délit avec l'appui de l'Office Central de Répression du Banditisme (ORCB) et sont actuellement incarcérés jusqu'à ce que leur affaire soit portée devant les tribunaux. Ils totaliseraient tous les deux plusieurs décennies d’expérience et seraient au centre d'un réseau international de trafic d'ivoire.
" Nous espérons être en mesure d’apporter une réponse aux besoins du gouvernement en matière de mise en application de la loi faunique et mettre sur pied très bientôt un projet en vue d’aider les autorités compétentes dans la lutte contre la criminalité faunique de façon durable. Ces récentes actions ont montré que beaucoup de travail reste encore à faire", a déclaré M. Jean Bernard Yarrisem, Directeur de WWF-RCA, qui s'est engagé à soutenir les efforts du gouvernement.
Le commerce de l’ivoire et d’autres espèces protégées, à l’instar des grands singes, des hippopotames, des lions et panthères est interdit par la loi. L’article 113 de l’Ordonnance N°84/045 portant protection de la Faune Sauvage et réglementant l’exercice de la chasse de 1984 prévoit une peine d’emprisonnement de 3 mois à un an pour tout contrevenant.
"L’opération coup de poing n’aurait pas pu avoir lieu sans la supervision directe et l’implication personnelle de trois Ministres – Justice, Sécurité Nationale et Forêts, Faune, Chasse et Pêche (MEFCP)" a déclaré Monsieur Ofir Drori, Directeur de l’Organisation LAGA spécialisée dans la mise en application de la loi faunique, tout en félicitant les autorités pour le succès de l’opération.
"La lutte contre les tentatives de corruption est un élément clé pour s’assurer que la loi faunique est appliquée. Nous espérons que les premières condamnations avec succès de trafiquants de gros calibre enverront un message fort aux criminels de la faune à savoir qu'il n'y a pas d'impunité. Que, même pour les riches, la justice n'est pas à vendre autant qu’ils ne peuvent utiliser leurs richesses accumulées pour acheter leur sortie de prison".
Alors même que les populations d'éléphants connaissent un déclin rapide, le commerce illicite de l'ivoire d'éléphant d'Afrique est à la hausse et est alimenté par la demande internationale croissante. En référence au rapport du docteur Samuel Wasser et ses collègues dans un magazine scientifique américain, le nombre d’éléphants abattus pour la seule année 2006 en vue d’approvisionner ces marchés est de 38 000. Au regard des expériences passées, on peut estimer que la saisie actuelle représente l'abattage des éléphants dans plusieurs pays africains différents car l’ensemble des cartels criminels coordonne les activités de braconnage à travers l’Afrique.
Le commerce illégal de l'ivoire serait le principal facteur conduisant à l'extinction des éléphants d'Afrique. Le reporter scientifique de BBC News, Andrew Luck-Baker a déclaré que pendant la période 1970-1980 connue sous le nom de "l’holocauste des éléphants", la population d'éléphants d’Afrique a chuté de 1,3 million d’animaux à 500 000. Il prévient qu'à ce rythme, "l'éléphant sera arrivé à extinction dans la plupart des pays d’Afrique sub-saharienne d’ici à quinze ans".
Il regrette le fait que : "la criminalité faunique est une faible priorité pour les organismes de mise en application des lois" ce qui, selon lui "signifie que le trafic…d’ivoire a suscité l’intérêt des syndicats internationaux du crime".
"Ce phénomène a créé une situation dans laquelle le crime organisé est devenu fortement impliqué dans le commerce illégal", observe le docteur. Samuel Wasser.
Jusqu'à nouvel avis, la seule solution à la disparition des éléphants est l'application effective de la loi faunique, en faisant une large diffusion médiatique en vue de créer la dissuasion contre les crimes fauniques, de même qu’en ayant un œil sur la bonne gouvernance dans le secteur de la faune, à tous les niveaux.
"Le commerce illégal de l’ivoire doit être combattu en vue de sauver l’éléphant de l’extinction" a déclaré Mr Yarissem, « Si nous n'agissons pas rapidement nous risquons de perdre notre patrimoine national à jamais ».
Le second trafiquant, une dame de nationalité franco-centrafricaine, a été arrêté à son domicile à Bangui en possession de 157 objets en ivoire pesant au total plus de 200 kg. Cette dernière n’a pu produire aucun document justifiant la détention de cette grande quantité d’ivoire.
Les deux trafiquants ont été arrêtés en flagrant délit avec l'appui de l'Office Central de Répression du Banditisme (ORCB) et sont actuellement incarcérés jusqu'à ce que leur affaire soit portée devant les tribunaux. Ils totaliseraient tous les deux plusieurs décennies d’expérience et seraient au centre d'un réseau international de trafic d'ivoire.
" Nous espérons être en mesure d’apporter une réponse aux besoins du gouvernement en matière de mise en application de la loi faunique et mettre sur pied très bientôt un projet en vue d’aider les autorités compétentes dans la lutte contre la criminalité faunique de façon durable. Ces récentes actions ont montré que beaucoup de travail reste encore à faire", a déclaré M. Jean Bernard Yarrisem, Directeur de WWF-RCA, qui s'est engagé à soutenir les efforts du gouvernement.
Le commerce de l’ivoire et d’autres espèces protégées, à l’instar des grands singes, des hippopotames, des lions et panthères est interdit par la loi. L’article 113 de l’Ordonnance N°84/045 portant protection de la Faune Sauvage et réglementant l’exercice de la chasse de 1984 prévoit une peine d’emprisonnement de 3 mois à un an pour tout contrevenant.
"L’opération coup de poing n’aurait pas pu avoir lieu sans la supervision directe et l’implication personnelle de trois Ministres – Justice, Sécurité Nationale et Forêts, Faune, Chasse et Pêche (MEFCP)" a déclaré Monsieur Ofir Drori, Directeur de l’Organisation LAGA spécialisée dans la mise en application de la loi faunique, tout en félicitant les autorités pour le succès de l’opération.
"La lutte contre les tentatives de corruption est un élément clé pour s’assurer que la loi faunique est appliquée. Nous espérons que les premières condamnations avec succès de trafiquants de gros calibre enverront un message fort aux criminels de la faune à savoir qu'il n'y a pas d'impunité. Que, même pour les riches, la justice n'est pas à vendre autant qu’ils ne peuvent utiliser leurs richesses accumulées pour acheter leur sortie de prison".
Alors même que les populations d'éléphants connaissent un déclin rapide, le commerce illicite de l'ivoire d'éléphant d'Afrique est à la hausse et est alimenté par la demande internationale croissante. En référence au rapport du docteur Samuel Wasser et ses collègues dans un magazine scientifique américain, le nombre d’éléphants abattus pour la seule année 2006 en vue d’approvisionner ces marchés est de 38 000. Au regard des expériences passées, on peut estimer que la saisie actuelle représente l'abattage des éléphants dans plusieurs pays africains différents car l’ensemble des cartels criminels coordonne les activités de braconnage à travers l’Afrique.
Le commerce illégal de l'ivoire serait le principal facteur conduisant à l'extinction des éléphants d'Afrique. Le reporter scientifique de BBC News, Andrew Luck-Baker a déclaré que pendant la période 1970-1980 connue sous le nom de "l’holocauste des éléphants", la population d'éléphants d’Afrique a chuté de 1,3 million d’animaux à 500 000. Il prévient qu'à ce rythme, "l'éléphant sera arrivé à extinction dans la plupart des pays d’Afrique sub-saharienne d’ici à quinze ans".
Il regrette le fait que : "la criminalité faunique est une faible priorité pour les organismes de mise en application des lois" ce qui, selon lui "signifie que le trafic…d’ivoire a suscité l’intérêt des syndicats internationaux du crime".
"Ce phénomène a créé une situation dans laquelle le crime organisé est devenu fortement impliqué dans le commerce illégal", observe le docteur. Samuel Wasser.
Jusqu'à nouvel avis, la seule solution à la disparition des éléphants est l'application effective de la loi faunique, en faisant une large diffusion médiatique en vue de créer la dissuasion contre les crimes fauniques, de même qu’en ayant un œil sur la bonne gouvernance dans le secteur de la faune, à tous les niveaux.
"Le commerce illégal de l’ivoire doit être combattu en vue de sauver l’éléphant de l’extinction" a déclaré Mr Yarissem, « Si nous n'agissons pas rapidement nous risquons de perdre notre patrimoine national à jamais ».