Mme Koundounguéré a indiqué que l’objet de cet atelier, prévu pour 4 jours, consistait à « imprégner les participants du dossier APE en vue de faire des suggestions et recommandations sur les différents thèmes des négociations pour la détermination de la nouvelle feuille de route et une proposition éventuelle à soumettre aux partenaires européens dans le cadre de la poursuite de ces négociations en prenant en compte les spécificités centrafricaines pour que la République Centrafricaine puisse parvenir s’il le faut à un accord juste, spécifique et équilibré pour le devenir du pays ».
Elle a rappelé que les négociations sur l’accord entre l’Union Européenne et l’Afrique Centrale ont été lancées il y a cinq ans et devaient être conclues le 31 décembre 2007, mais elles ont été bloquées depuis octobre 2007 pour cause de divergences entre les deux parties négociantes, notamment sur la question du développement et du problème d’accès au marché des biens et services qui n'est pas encore réglée au niveau régional.
Rappelons que la configuration négociante Afrique centrale est composée de trois pays à économie intermédiaire dont le Cameroun, le Gabon et le Congo, et cinq autres dits moins avancés dont République Centrafricaine, seul pays non producteur de pétrole.
Au niveau sous régional, le Cameroun et le Gabon ont déjà signé un accord d’étape avec l’Union Européenne, ce qui met à mal la cohésion régionale et plus de 20 pays sur les 77 qui composent le groupe des pays ACP auraient déjà paraphés l’accord.
Pays enclavé non producteur de pétrole, la République Centrafricaine craint que la signature de l'Accord avec l'Union européenne ne prive le trésor public de l'une de sa principale source de revenus, à savoir les recettes douanières.
Elle a rappelé que les négociations sur l’accord entre l’Union Européenne et l’Afrique Centrale ont été lancées il y a cinq ans et devaient être conclues le 31 décembre 2007, mais elles ont été bloquées depuis octobre 2007 pour cause de divergences entre les deux parties négociantes, notamment sur la question du développement et du problème d’accès au marché des biens et services qui n'est pas encore réglée au niveau régional.
Rappelons que la configuration négociante Afrique centrale est composée de trois pays à économie intermédiaire dont le Cameroun, le Gabon et le Congo, et cinq autres dits moins avancés dont République Centrafricaine, seul pays non producteur de pétrole.
Au niveau sous régional, le Cameroun et le Gabon ont déjà signé un accord d’étape avec l’Union Européenne, ce qui met à mal la cohésion régionale et plus de 20 pays sur les 77 qui composent le groupe des pays ACP auraient déjà paraphés l’accord.
Pays enclavé non producteur de pétrole, la République Centrafricaine craint que la signature de l'Accord avec l'Union européenne ne prive le trésor public de l'une de sa principale source de revenus, à savoir les recettes douanières.