POLITIQUE
M. Andzembé a fait cette déclaration au cours d’une visioconférence de presse tenue vendredi 11 janvier 2008 au siège de la BEAC à Yaoundé au Cameroun, à l’issue de la séance inaugurale du Comité de politique monétaire de cette institution.
Le Gouverneur, a rappelé que le Comité de politique monétaire est un nouvel organe de décision de la banque, issu des réformes institutionnelles de la BEAC qui se sont achevées en 2007.
La mise en place du CPM vise principalement à accroître l’indépendance et l’efficacité de la banque dans le cadre de l’une de ses missions essentielles, la conduite de la politique monétaire de l’Union en vue de garantir la stabilité interne de la monnaie commune.
M. Philibert Andzembé a rappelé que le Comité de politique monétaire est l’organe de décision de la BEAC en matière de politiques monétaires et de gestion des réserves de change. A ce titre il définit la stratégie et les objectifs de la politique monétaire et de la politique de gestion des réserves de change ainsi que les modalités de leur mise en œuvre. Il fixe les conditions d’intervention de la Banque centrale et impose aux établissements de crédit la condition de réserves obligatoires.
Précisons qu’au cours de cette séance inaugurale du 11 janvier, le Comité de politique monétaire a adopté son règlement intérieur, donné son avis conforme au règlement intérieur des comités monétaires et financiers nationaux, adopté le calendrier de ses réunions ordinaires pour l’année 2008 et examiné la situation monétaire de la CEMAC au 30 septembre 2007.
Du rapport d’activité de la BEAC pour l’année 2006, adopté par son Conseil d’administration du 13 décembre 2007, M. Andzembé a déclaré qu’en zone CEMAC, l’orientation positive de l’environnement extérieur n’a pas permis d’inverser la tendance baissière du taux de croissance, qui s’est replié à 3,2% contre 3,7% en 2005, du fait du recule de la production pétrolière. Au niveau des prix, il a relevé que les tensions se sont accentuées, avec le taux d’inflation de 5,2% contre 3,1% en 2005, en relation avec la hausse des prix des carburants et des coûts des transports.
Sur le plan de la politique monétaire, il a rappelé l’expansion de la liquidité des banques et des Etats, faute de capacités d’absorption suffisante qui a été stérilisée par des mesures appropriées.
S’agissant des perspectives en 2008, le gouverneur à fait remarquer que les économies de la BEAC continueraient de bénéficier d’un environnement extérieur relativement favorable, marqué par une bonne tenue des cours du pétrole brut. De rajouter que le contexte sous régional serait notamment caractérisé par la poursuite des réformes structurelles dans les Etats membres avec le soutien de la communauté financière internationale.
Dans cet environnement, a-t-il poursuivi, les résultats pour 2008 sont : un raffermissement de la croissance économique, avec une hausse attendue du PIB réel de 6,2% contre 4,5% en 2007. Le taux de croissance du secteur pétrolier atteindrait 4,7% contre 4,3% en 2007, tandis que celui du secteur non pétrolier s’établirait à 6,5% contre 4,5% en 2007.
Il s’est enfin réjouit de dire que la santé macro économique de la CEMAC en 2008 serait meilleur en prévoyant 8,8% pour le Cameroun, 8,8% pour le Congo, 6,6% pour le Gabon, 7,2% pour le Tchad, 5,6% pour la république Centrafricaine et 5,5% pour la Guinée Equatoriale.
Le Gouverneur, a rappelé que le Comité de politique monétaire est un nouvel organe de décision de la banque, issu des réformes institutionnelles de la BEAC qui se sont achevées en 2007.
La mise en place du CPM vise principalement à accroître l’indépendance et l’efficacité de la banque dans le cadre de l’une de ses missions essentielles, la conduite de la politique monétaire de l’Union en vue de garantir la stabilité interne de la monnaie commune.
M. Philibert Andzembé a rappelé que le Comité de politique monétaire est l’organe de décision de la BEAC en matière de politiques monétaires et de gestion des réserves de change. A ce titre il définit la stratégie et les objectifs de la politique monétaire et de la politique de gestion des réserves de change ainsi que les modalités de leur mise en œuvre. Il fixe les conditions d’intervention de la Banque centrale et impose aux établissements de crédit la condition de réserves obligatoires.
Précisons qu’au cours de cette séance inaugurale du 11 janvier, le Comité de politique monétaire a adopté son règlement intérieur, donné son avis conforme au règlement intérieur des comités monétaires et financiers nationaux, adopté le calendrier de ses réunions ordinaires pour l’année 2008 et examiné la situation monétaire de la CEMAC au 30 septembre 2007.
Du rapport d’activité de la BEAC pour l’année 2006, adopté par son Conseil d’administration du 13 décembre 2007, M. Andzembé a déclaré qu’en zone CEMAC, l’orientation positive de l’environnement extérieur n’a pas permis d’inverser la tendance baissière du taux de croissance, qui s’est replié à 3,2% contre 3,7% en 2005, du fait du recule de la production pétrolière. Au niveau des prix, il a relevé que les tensions se sont accentuées, avec le taux d’inflation de 5,2% contre 3,1% en 2005, en relation avec la hausse des prix des carburants et des coûts des transports.
Sur le plan de la politique monétaire, il a rappelé l’expansion de la liquidité des banques et des Etats, faute de capacités d’absorption suffisante qui a été stérilisée par des mesures appropriées.
S’agissant des perspectives en 2008, le gouverneur à fait remarquer que les économies de la BEAC continueraient de bénéficier d’un environnement extérieur relativement favorable, marqué par une bonne tenue des cours du pétrole brut. De rajouter que le contexte sous régional serait notamment caractérisé par la poursuite des réformes structurelles dans les Etats membres avec le soutien de la communauté financière internationale.
Dans cet environnement, a-t-il poursuivi, les résultats pour 2008 sont : un raffermissement de la croissance économique, avec une hausse attendue du PIB réel de 6,2% contre 4,5% en 2007. Le taux de croissance du secteur pétrolier atteindrait 4,7% contre 4,3% en 2007, tandis que celui du secteur non pétrolier s’établirait à 6,5% contre 4,5% en 2007.
Il s’est enfin réjouit de dire que la santé macro économique de la CEMAC en 2008 serait meilleur en prévoyant 8,8% pour le Cameroun, 8,8% pour le Congo, 6,6% pour le Gabon, 7,2% pour le Tchad, 5,6% pour la république Centrafricaine et 5,5% pour la Guinée Equatoriale.
