Dans leurs déclarations aux travailleurs, le 30 avril au soir, Jean-Marie Agoutoco, qui assure la présidence tournante de la coordination de 5 centrales syndicales, et Noël Ramadane, secrétaire général adjoint de l’Union syndicale des travailleurs centrafricains (Ustc) ont indiqué leur volonté de poursuivre les négociations engagées avec le gouvernement suite au dépôt d’un préavis de grève destiné à réclamer l’apurement de plusieurs mois d’arriérés de salaires et le déblocage des effets financiers des avancements gelés depuis 1985.
Le chef de l’Ustc a qualifié d’ « effort louable » le contrôle physique entrepris par le gouvernement, avec à la clé une baisse sensible de la masse salariale mensuelle, passé de 3,7 à 2,7 mrds F CFA.
Mais il a toutefois prévenu que « le climat social ne peut se décrisper que si le gouvernement fait amende honorable aux revendications des travailleurs organisés dans les six centrales de notre pays », jugeant paradoxal que « c’est au moment où le gouvernement bénéficie des circonstances favorables que les difficultés s’accroissent : niveau d’endettement dans les banques de la place très élevé, piétinement dans le versement des salaires, bourses et pensions, absence d’investissement dans les infrastructures de base. »
Les deux leaders syndicaux ont également exprimé leur préoccupation au sujet de l’insécurité qui affecte les régions nord du pays sous la forme du phénomène des coupeurs de route, des conflits armés ou des tracasseries routières, « qui rendent la vie du travailleur difficile », selon M. Agoutoco, qui a en conséquence dit « oui à la paix, oui à la justice, oui au dialogue ouvert à tous ».
« Aujourd’hui, les travailleurs, dans les régions du Nord et du Nord-est, vivent quotidiennement dans la peur des actions des forces rebelles et dans la crainte des représailles inexplicables des forces armées centrafricaines », a renchéri M. Ramadane, pour qui « Aucun démocrate, aucun défenseur des droits humains, aucun citoyen digne ne saurait accepter ces comportements barbares qui ne mettent pas en confiance nos paisibles populations. »
Le chef de l’Ustc a qualifié d’ « effort louable » le contrôle physique entrepris par le gouvernement, avec à la clé une baisse sensible de la masse salariale mensuelle, passé de 3,7 à 2,7 mrds F CFA.
Mais il a toutefois prévenu que « le climat social ne peut se décrisper que si le gouvernement fait amende honorable aux revendications des travailleurs organisés dans les six centrales de notre pays », jugeant paradoxal que « c’est au moment où le gouvernement bénéficie des circonstances favorables que les difficultés s’accroissent : niveau d’endettement dans les banques de la place très élevé, piétinement dans le versement des salaires, bourses et pensions, absence d’investissement dans les infrastructures de base. »
Les deux leaders syndicaux ont également exprimé leur préoccupation au sujet de l’insécurité qui affecte les régions nord du pays sous la forme du phénomène des coupeurs de route, des conflits armés ou des tracasseries routières, « qui rendent la vie du travailleur difficile », selon M. Agoutoco, qui a en conséquence dit « oui à la paix, oui à la justice, oui au dialogue ouvert à tous ».
« Aujourd’hui, les travailleurs, dans les régions du Nord et du Nord-est, vivent quotidiennement dans la peur des actions des forces rebelles et dans la crainte des représailles inexplicables des forces armées centrafricaines », a renchéri M. Ramadane, pour qui « Aucun démocrate, aucun défenseur des droits humains, aucun citoyen digne ne saurait accepter ces comportements barbares qui ne mettent pas en confiance nos paisibles populations. »