La décision de poursuivre cette grève a été prise à l’issue d’une assemblée générale tenue le 22 septembre dernier à la bourse du travail et au cours de laquelle les adhérents ont exigé le paiement d’au moins quatre (4) des 8 mois d’arriérés dus par le gouvernement avant toute reprise de travail dans le secteur public.
« Sans négociations franches avec des résultats concrets, la grève durera », pouvait on lire sur un tract distribué lundi dans différents services et appelant les piquets de grève à devenir plus actifs.
En conséquence, toute demande de renseignement ou de rendez-vous se voyait opposer une fin de non-recevoir par les services du ministère des Finances, tandis que celui de la Justice réquisitionnait certains fonctionnaires pour assurer un minimum de fonctionnement régulier pendant les dix jours de grève décidés par le syndicat.
Il convient de signaler que la Coordination des centrales syndicales, un collectif de 8 centrales syndicales, s’est jointe au mouvement en appelant ses adhérents à une grève dite d’avertissement entre le 24 et le 28 septembre..
Ce durcissement du mouvement intervient au lendemain d’une déclaration du Premier ministre Elie Doté, qui a appelé vendredi ses compatriotes, et particulièrement les bases syndicales, à faire preuve de compréhension à l’endroit du gouvernement, qui « s’attelle à rechercher des voies et moyens afin d’apporter dans les meilleurs délais, des solutions susceptibles de décrisper la situation que nous connaissons actuellement ».
Le chef du gouvernement, qui promet de continuer le versement régulier d’un mois de salaire, a également prévenu qu’il serait suicidaire pour le pays de compromettre les acquis de son gouvernement, les conseils d’administration du FMI et de la Banque Mondiale prévus les 27 et 28 septembre prochains ainsi que la table-ronde des bailleurs de fonds du 26 octobre prochain.
« La grève de dix jours est le dernier avertissement des travailleurs au gouvernement », a répliqué l’USTC dans les tracts distribués lundi, considérant que le gouvernement doit verser au moins 4 mois de salaire comme preuve de sa bonne volonté.
« Sans négociations franches avec des résultats concrets, la grève durera », pouvait on lire sur un tract distribué lundi dans différents services et appelant les piquets de grève à devenir plus actifs.
En conséquence, toute demande de renseignement ou de rendez-vous se voyait opposer une fin de non-recevoir par les services du ministère des Finances, tandis que celui de la Justice réquisitionnait certains fonctionnaires pour assurer un minimum de fonctionnement régulier pendant les dix jours de grève décidés par le syndicat.
Il convient de signaler que la Coordination des centrales syndicales, un collectif de 8 centrales syndicales, s’est jointe au mouvement en appelant ses adhérents à une grève dite d’avertissement entre le 24 et le 28 septembre..
Ce durcissement du mouvement intervient au lendemain d’une déclaration du Premier ministre Elie Doté, qui a appelé vendredi ses compatriotes, et particulièrement les bases syndicales, à faire preuve de compréhension à l’endroit du gouvernement, qui « s’attelle à rechercher des voies et moyens afin d’apporter dans les meilleurs délais, des solutions susceptibles de décrisper la situation que nous connaissons actuellement ».
Le chef du gouvernement, qui promet de continuer le versement régulier d’un mois de salaire, a également prévenu qu’il serait suicidaire pour le pays de compromettre les acquis de son gouvernement, les conseils d’administration du FMI et de la Banque Mondiale prévus les 27 et 28 septembre prochains ainsi que la table-ronde des bailleurs de fonds du 26 octobre prochain.
« La grève de dix jours est le dernier avertissement des travailleurs au gouvernement », a répliqué l’USTC dans les tracts distribués lundi, considérant que le gouvernement doit verser au moins 4 mois de salaire comme preuve de sa bonne volonté.