Au programme du séjour de cette mission censée prendre fin le 4 février prochain figurent plusieurs rencontres avec les autorités centrafricaines ainsi que 2 visites à Birao (1087 km au nord-est de Bangui), ville occupée pendant un mois en novembre dernier par les rebelles de l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (Ufdr) avant d’être reprises par les Forces armées centrafricaines (Faca).
Selon M. Dureau, « cette seconde mission a pour but d’aller dans les zones affectées du Nord du pays afin de recueillir plus d’informations de façon à recommander au Conseil de sécurité les mesures à prendre ».
Il a également indiqué que « la Centrafrique peut attendre de cette mission, une éventuelle décision du Conseil de sécurité visant à établir une présence multidimensionnelle, en particulier dans le Nord-est du pays, qui serait liée avec une présence dans l’Est du Tchad », précisant que cette présence éventuelle ne pourrait venir qu’ « en appui aux efforts déjà effectués par le système des Nations Unies en RCA par le Bonuca ».
Pour Mme Marie Reine Hassène, ministre déléguée aux Affaires étrangères qui a reçu la délégation onusienne peu après son arrivée à Bangui, « le gouvernement attend de cette mission un rapport positif dans le sens de ce que nous avons demandé depuis plusieurs mois déjà, c’est-à-dire dans le sens que nous avons besoin de troupes onusiennes pour empêcher le retour des rebelles du côté de nos frontières nord-est ».
« L’arrivée de ces troupes onusiennes à nos frontières, a-t-elle précisé, permettra à la République Centrafricaine de reprendre un autre souffle, de pouvoir organiser la réforme de l’armée, de la police et de la gendarmerie, et permettre surtout aux populations déplacées au Soudan et celles qui sont encore dans la brousse de ressortir et cela permettra également aux organisations humanitaires de pouvoir se rendre dans ces régions qui pour le moment ne sont pas du tout sécurisées ».
Il convient de signaler que la venue de cette délégation de 15 membres fait suite à une première mission qui avait séjourné à Bangui du 21 au 26 novembre dernier sans pouvoir se rendre dans le Nord-est du pays alors sous occupation rebelle.
Dès l'occupation de la ville de Birao par la rébellion le 30 octobre 2006, les autorités centrafricaines avaient réclamé de la communauté internationale l'application de la résolution 1706 du Conseil de sécurité qui préconise le déploiement d'une force onusienne au Darfour et donne mandat à la Force des Nations Unies au Soudan (Minus) pour « surveiller les activités transfrontières des groupes armés le long des frontières du Soudan avec le Tchad et la République Centrafricaine, en particulier en menant régulièrement des activités de reconnaissance terrestre et aérienne", rappelle-t-on.
Lékéliho/ACAP
Selon M. Dureau, « cette seconde mission a pour but d’aller dans les zones affectées du Nord du pays afin de recueillir plus d’informations de façon à recommander au Conseil de sécurité les mesures à prendre ».
Il a également indiqué que « la Centrafrique peut attendre de cette mission, une éventuelle décision du Conseil de sécurité visant à établir une présence multidimensionnelle, en particulier dans le Nord-est du pays, qui serait liée avec une présence dans l’Est du Tchad », précisant que cette présence éventuelle ne pourrait venir qu’ « en appui aux efforts déjà effectués par le système des Nations Unies en RCA par le Bonuca ».
Pour Mme Marie Reine Hassène, ministre déléguée aux Affaires étrangères qui a reçu la délégation onusienne peu après son arrivée à Bangui, « le gouvernement attend de cette mission un rapport positif dans le sens de ce que nous avons demandé depuis plusieurs mois déjà, c’est-à-dire dans le sens que nous avons besoin de troupes onusiennes pour empêcher le retour des rebelles du côté de nos frontières nord-est ».
« L’arrivée de ces troupes onusiennes à nos frontières, a-t-elle précisé, permettra à la République Centrafricaine de reprendre un autre souffle, de pouvoir organiser la réforme de l’armée, de la police et de la gendarmerie, et permettre surtout aux populations déplacées au Soudan et celles qui sont encore dans la brousse de ressortir et cela permettra également aux organisations humanitaires de pouvoir se rendre dans ces régions qui pour le moment ne sont pas du tout sécurisées ».
Il convient de signaler que la venue de cette délégation de 15 membres fait suite à une première mission qui avait séjourné à Bangui du 21 au 26 novembre dernier sans pouvoir se rendre dans le Nord-est du pays alors sous occupation rebelle.
Dès l'occupation de la ville de Birao par la rébellion le 30 octobre 2006, les autorités centrafricaines avaient réclamé de la communauté internationale l'application de la résolution 1706 du Conseil de sécurité qui préconise le déploiement d'une force onusienne au Darfour et donne mandat à la Force des Nations Unies au Soudan (Minus) pour « surveiller les activités transfrontières des groupes armés le long des frontières du Soudan avec le Tchad et la République Centrafricaine, en particulier en menant régulièrement des activités de reconnaissance terrestre et aérienne", rappelle-t-on.
Lékéliho/ACAP