Selon le président du PNCN ; également ministre d’Etat chargé de la Communication, son parti est un « parti politique d’obédience socialiste et de doctrine progressiste » se resume en « deux phrases à savoir : le développement de proximité et, la pédagogie et non la démagogie ». Selon M. Gonda la politique sans apprentissage et enseignement fondée sur les contres vérités , les tromperies ne peut pas amener la population et la jeunesse à bâtir son pays.
Ainsi, le PNCN « connaît ses missions et a été préparé à les assumer avec responsabilité, éthique ». Il a « non seulement le courage d’amener du nouveau sur l’échiquier politique centrafricaine mais également dans la classe politique centrafricaine dont la performance depuis la mort de Barthélemy Boganda n’ont été ni, à la hauteur des espoirs de la population, ni à la hauteur des atouts naturels impressionnants que Dieu a doté ce merveilleux pays », a indiqué le ministre d’Etat.
« Ce sont des femmes et des hommes non engagés voltigeant d’un parti à un autre au gré de l’acuité de leur appétits, faibles, non nationalistes, non courageux, rompus à la délation et au volte face donc sans vertus et dangereux pour leur propre nation qui aurait été fabriqués », a-t-il ajouté.
Il a par ailleurs recommandé aux congressistes de formuler des recommandations clairs, ferme et courageux sur les présidentielles et législatives. « Le parti devra tirer les leçons des expériences de son alliance et sa participation et évaluer les stratégies aux élections groupés de 2010 en les soumettant sans complaisance au crible de l’esprit critique », a indiqué.
Plusieurs partis politiques invités à la cérémonie d’ouverture des travaux du congrès extraordinaire ont apporté quelques messages de fraternité, de soutien et d’amitié.
Le Secrétaire général adjoint du Parti de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), M. Samuel Stanislas Zoumbeti, après avoir exprimé le soutien de son parti au président du PNCN, a souhaité que « les élections de 2010 se déroulent dans les normes démocratiques c'est-à-dire la transparence afin de permettre à la République centrafricaine de se développer ».
Quant au représentant du Parti de l’Unité du Peuple (PUN), M. Gaston Mackouzangba, il a exhorté les congressistes de prendre des « décisions responsables », et de « s’aligner derrière le parti KNK » du président François Bozizé. Cette proposition a également été faite par le président de l’Union pour le Développement Economique et Social (UPDES), le centriste Hubert Katossy Simani d’Akwani qui a demandé aux compatriotes du PNCN de « soutenir la candidature du président François Bozizé à la prochaine présidentielle comme cela a été en 2005 ».
Le Parti national pour un Centrafrique nouveau (PNCN) a été créé en le 26 mars 2004 et compte 8 députés à l’Assemblée nationale.
Les travaux du premier congrès extraordinaire qui ont regroupé 112 militants venus des seize préfectures de la République centrafricaine prendront fin le 29 décembre 2009.