Mme Florence Limbio, donnant le point de presse, Photo-ACAP/Soupou
Mme Limbio a fait cette déclaration au cours d'un point de presse destiné à restituer les résultats de la quatrième réunion ordinaire du CPM, tenue à Douala au Cameroun le 16 décembre 2008, sur les répercussions de la crise financière internationale.
Elle a expliqué que selon le CPM, cette stratégie devrait se fonder sur "des politiques budgétaires prudentes visant un horizon de moyen terme et en accélérant les réformes structurelles axées sur la diversification économique et l’approfondissement de l’intégration sous-régionale".
"L’accélération de la mise en œuvre du Programme économique régional dans la CEMAC en vue d’asseoir à moyen terme les bases d’une croissance forte, diversifiée et durable revêt dans ces conditions un enjeu majeur et un caractère urgent", a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, le CPM a recommandé aux Etats membres et banques qui disposent d’excédents de ressources de soutenir l’activité, notamment à travers les investissements porteurs de croissance et générateurs d’emplois, en vue d’atténuer un éventuel ralentissement économique.
Mme Limbio a également indiqué que dans la perspective d’assurer la mise en œuvre des mesures indispensables pour faire face à la crise financière internationale, "les membres du CPM recommandent au Comité ministériel l’institution effective d’un comité de veille, qui comprendrait notamment la BEAC, la Commission de la CEMAC, la Commission bacaire de l'Afrique Centrale (COBAC), la Banque de Développement des Etats Afrique Centrale (BDEAC) et les Etats membres".
Elle a également fait savoir que dans le souci de soutenir l’activité réelle et l’emploi dans la zone CEMAC, le CPM a décidé entre autres de réduire le taux d’intérêt des appels d’offre de 75 points de base, baisser le taux d’intérêt sur placement des banques de 90 points de base.
Le CPM a aussi décidé de diminuer les taux de placements publics de 115 points de base pour les Fonds de réserve des générations futures et le mécanisme de stabilisation des recettes budgétaires de 125 points de base pour les dépôts spéciaux, abaisser la rémunération des réserves obligatoires de 35 points de base et maintenir inchangés les coefficients des réserves obligatoires.
Il convient de souligner que au cours de cette quatrième réunion, le CPM s'est réjoui du système bancaire de la sous-région qui demeure globalement "robuste et liquide" et a recommandé aux Etats membres "une vigilance permanente et renforcée" pour le suivi de ce système.
Elle a expliqué que selon le CPM, cette stratégie devrait se fonder sur "des politiques budgétaires prudentes visant un horizon de moyen terme et en accélérant les réformes structurelles axées sur la diversification économique et l’approfondissement de l’intégration sous-régionale".
"L’accélération de la mise en œuvre du Programme économique régional dans la CEMAC en vue d’asseoir à moyen terme les bases d’une croissance forte, diversifiée et durable revêt dans ces conditions un enjeu majeur et un caractère urgent", a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, le CPM a recommandé aux Etats membres et banques qui disposent d’excédents de ressources de soutenir l’activité, notamment à travers les investissements porteurs de croissance et générateurs d’emplois, en vue d’atténuer un éventuel ralentissement économique.
Mme Limbio a également indiqué que dans la perspective d’assurer la mise en œuvre des mesures indispensables pour faire face à la crise financière internationale, "les membres du CPM recommandent au Comité ministériel l’institution effective d’un comité de veille, qui comprendrait notamment la BEAC, la Commission de la CEMAC, la Commission bacaire de l'Afrique Centrale (COBAC), la Banque de Développement des Etats Afrique Centrale (BDEAC) et les Etats membres".
Elle a également fait savoir que dans le souci de soutenir l’activité réelle et l’emploi dans la zone CEMAC, le CPM a décidé entre autres de réduire le taux d’intérêt des appels d’offre de 75 points de base, baisser le taux d’intérêt sur placement des banques de 90 points de base.
Le CPM a aussi décidé de diminuer les taux de placements publics de 115 points de base pour les Fonds de réserve des générations futures et le mécanisme de stabilisation des recettes budgétaires de 125 points de base pour les dépôts spéciaux, abaisser la rémunération des réserves obligatoires de 35 points de base et maintenir inchangés les coefficients des réserves obligatoires.
Il convient de souligner que au cours de cette quatrième réunion, le CPM s'est réjoui du système bancaire de la sous-région qui demeure globalement "robuste et liquide" et a recommandé aux Etats membres "une vigilance permanente et renforcée" pour le suivi de ce système.