Selon le communiqué lu à la radio nationale par son porte-parole Guillaume Lapo, le ministère « s’étonne du silence entretenu autour de tels agissements par les organisations de défense des droits de l’Homme, alors que les forces gouvernementales, qui ont fait l’objet de nombreuses allégations dans leurs rapports, sont aujourd’hui astreintes aux actions de légitime défense lors des embuscades dont l’initiative revient à la rébellion ».
« Il est évident que l’attitude des FACA (Forces armées centrafricaines) se situe indéniablement dans la logique du gouvernement qui demeure disposé à aller à tout prix au dialogue politique inclusif. Cependant, les Forces armées centrafricaines ne sauraient tolérer que les paisibles populations de l’arrière-pays, qu’elles sont censées protéger, subissent plus longtemps encore les mauvais traitements infligés par ceux-là mêmes qui aspirent à prendre en main les destinées du pays », poursuit le communiqué.
Le ministère de la Défense nationale déplore le fait que « depuis son retrait du processus du dialogue politique inclusif, l’APRD s’est placée dans une logique de violence et s’emploie à mettre le pays à feu et à sang et ses hommes transformés en bandits de grand chemin en dépit de la signature de l’accord global de paix de Libreville ».
Au cours de ces trois derniers mois, les éléments de l’APRD ont procédé à des exécutions sommaires d’au moins 16 personnes et à « l’assassinat lâche » de deux femmes dont l’une enceinte au village Bogoguiwiri à Bozoum, ajoute le communiqué, qui précise que « plus de 1200 personnes ont abandonné leurs villages pour se réfugier chez les missionnaires des œuvres de Caritas de la région et plusieurs autres, particulièrement les éleveurs, ont quitté le territoire national avec leurs bétails ».
« Il est évident que l’attitude des FACA (Forces armées centrafricaines) se situe indéniablement dans la logique du gouvernement qui demeure disposé à aller à tout prix au dialogue politique inclusif. Cependant, les Forces armées centrafricaines ne sauraient tolérer que les paisibles populations de l’arrière-pays, qu’elles sont censées protéger, subissent plus longtemps encore les mauvais traitements infligés par ceux-là mêmes qui aspirent à prendre en main les destinées du pays », poursuit le communiqué.
Le ministère de la Défense nationale déplore le fait que « depuis son retrait du processus du dialogue politique inclusif, l’APRD s’est placée dans une logique de violence et s’emploie à mettre le pays à feu et à sang et ses hommes transformés en bandits de grand chemin en dépit de la signature de l’accord global de paix de Libreville ».
Au cours de ces trois derniers mois, les éléments de l’APRD ont procédé à des exécutions sommaires d’au moins 16 personnes et à « l’assassinat lâche » de deux femmes dont l’une enceinte au village Bogoguiwiri à Bozoum, ajoute le communiqué, qui précise que « plus de 1200 personnes ont abandonné leurs villages pour se réfugier chez les missionnaires des œuvres de Caritas de la région et plusieurs autres, particulièrement les éleveurs, ont quitté le territoire national avec leurs bétails ».