François Bozizé lors de la mise à feu des armes récupérées par le PRAC (photo Biongo/Acap)
Avant la mise à feu de la pyramide constitué de ces armes, le président de la République a réceptionné le rapport final du séminaire national sur la réforme du secteur de la sécurité (RSS), organisé à la mi-avril 2008 à Bangui.
« La destruction des armes marque la détermination du peuple centrafricain et matérialise notre engagement et notre volonté politique à déployer tous les efforts qui visent à garantir la sécurité et la paix sur toute l’étendue du territoire centrafricain », a-t-il déclaré, avant d’appeler ses compatriotes ainsi que tous ceux qui vivent en Centrafrique à « aider à poursuivre la lutte contre ce fléau jusqu’à l’épuisement nos énergies ».
« Le gouvernement et le peuple centrafricain ont la volonté et la capacité de collecter les armes légères qui circulent de manière illégale sur le territoire et qui constituent un facteur de blocage et d’investissement extérieur dans notre pays » a-t-il souligné, à l’intention de la communauté internationale.
Il a enfin exhorté les partenaires au développement à être les fidèles interprètes auprès de leurs organisations respectives à apporter les appuis multiformes et substantiels pour permettre d’étendre ce projet sur toute le territoire national afin de ramener la paix et la sécurité de manière définitive et durable.
« Le projet ALPC est conçu pour promouvoir la paix, la stabilité, la sécurité humaine et le développement socioéconomique dans le pays à travers l’appui aux communautés de base, aux organisations de la société civile et aux institutions nationales en créant des occasions favorables à la restitution volontaire des armes et au relèvement des communautés », a indiqué M. Ibrahima Djibo, directeur pays et Représentant Résident par intérim du Pnud.
Ledit projet est composé de trois volets, à savoir la réduction et le contrôle des armes légères et le programme de micro désarmement communautaire, le renforcement des capacités de la Commission Nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre pour la réinsertion et le désarmement(CNPRD), de la Police nationale, des autres services de sécurité et des organisations de la société civile, a-t-il précisé.
« La destruction d’une partie des armes collectées dans le cadre du PRAC sous la forme de flamme de la paix constitue une réelle volonté du gouvernement et de la population à restaurer une durable, condition sine qua non pour un développement humain durable », a conclu M. Djibo.
Le Représentant Résident par intérim du Pnud a saisi l’occasion de cette cérémonie pour remettre à la CNPDR un équipement d’une valeur de 49.835 dollars, constitué de matériels bureautiques « pour améliorer la performance de cette institution qui joue un rôle crucial dans les efforts entames pour la restauration de la paix ».
Notons que le coût total du projet de réduction et de contrôle des armes légères et de petit calibre est d’environ 850 millions de FCFA et financé par le gouvernement japonais.
Il convient de rappeler que le PRAC, mis en oeuvre entre septembre 2004 et février 2007, a posé les bases des différents volets d’un programme intégré visant à lutter contre la prolifération des armes légères en République Centrafricaine et mis en évidence, à travers une étude réalisée par « Smalll Arms Survey » en 2005, que plus de 50.000 armes légères et de petit calibre circulent illégalement dans le pays.
« La destruction des armes marque la détermination du peuple centrafricain et matérialise notre engagement et notre volonté politique à déployer tous les efforts qui visent à garantir la sécurité et la paix sur toute l’étendue du territoire centrafricain », a-t-il déclaré, avant d’appeler ses compatriotes ainsi que tous ceux qui vivent en Centrafrique à « aider à poursuivre la lutte contre ce fléau jusqu’à l’épuisement nos énergies ».
« Le gouvernement et le peuple centrafricain ont la volonté et la capacité de collecter les armes légères qui circulent de manière illégale sur le territoire et qui constituent un facteur de blocage et d’investissement extérieur dans notre pays » a-t-il souligné, à l’intention de la communauté internationale.
Il a enfin exhorté les partenaires au développement à être les fidèles interprètes auprès de leurs organisations respectives à apporter les appuis multiformes et substantiels pour permettre d’étendre ce projet sur toute le territoire national afin de ramener la paix et la sécurité de manière définitive et durable.
« Le projet ALPC est conçu pour promouvoir la paix, la stabilité, la sécurité humaine et le développement socioéconomique dans le pays à travers l’appui aux communautés de base, aux organisations de la société civile et aux institutions nationales en créant des occasions favorables à la restitution volontaire des armes et au relèvement des communautés », a indiqué M. Ibrahima Djibo, directeur pays et Représentant Résident par intérim du Pnud.
Ledit projet est composé de trois volets, à savoir la réduction et le contrôle des armes légères et le programme de micro désarmement communautaire, le renforcement des capacités de la Commission Nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre pour la réinsertion et le désarmement(CNPRD), de la Police nationale, des autres services de sécurité et des organisations de la société civile, a-t-il précisé.
« La destruction d’une partie des armes collectées dans le cadre du PRAC sous la forme de flamme de la paix constitue une réelle volonté du gouvernement et de la population à restaurer une durable, condition sine qua non pour un développement humain durable », a conclu M. Djibo.
Le Représentant Résident par intérim du Pnud a saisi l’occasion de cette cérémonie pour remettre à la CNPDR un équipement d’une valeur de 49.835 dollars, constitué de matériels bureautiques « pour améliorer la performance de cette institution qui joue un rôle crucial dans les efforts entames pour la restauration de la paix ».
Notons que le coût total du projet de réduction et de contrôle des armes légères et de petit calibre est d’environ 850 millions de FCFA et financé par le gouvernement japonais.
Il convient de rappeler que le PRAC, mis en oeuvre entre septembre 2004 et février 2007, a posé les bases des différents volets d’un programme intégré visant à lutter contre la prolifération des armes légères en République Centrafricaine et mis en évidence, à travers une étude réalisée par « Smalll Arms Survey » en 2005, que plus de 50.000 armes légères et de petit calibre circulent illégalement dans le pays.