POLITIQUE
M. Touadéra a indiqué qu’il y a des avancées dans certains domaines, notamment, dans le domaine de l’éducation où il y a une hausse du taux net de scolarisation dans le primaire « passant de 40% en 2000 à 55,5 % en 2006, la parité filles/garçons à l’école primaire s’est nettement améliorée et dans le secteur environnemental, il y a également un léger progrès ».
Il a relevé à cet effet que les indicateurs des autres secteurs sont en nette dégradation, ajoutant que la pauvreté s’est généralisée, avec un indice de la pauvreté qui est passée de 62,5 % en 1992 à 67,2 % en 2003. La pauvreté alimentaire touchant environ 60 % de la population est une réalité insupportable pour un pays aussi riche et abondamment arrosé, a poursuivi M. Touadéra, déplorant que « le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans est passé de 157 pour mille en 1995 à 200 pour mille en 2003, la mortalité maternelle est passée de 683 pour cent mille naissances vivantes en 1988 au taux record de 1355 pour cent mille naissances en 2003. »
« Le Sida reste une grande préoccupation, avec un taux de prévalence de 6,7 % le plus dans la sous région de l’Afrique centrale, le paludisme progresse et fait des ravages surtout chez les enfants de moins de 5 ans, en 2000 il a affecté 32 % des enfants, » a souligné le chef du gouvernement, qui a conclu qu’« Avec de telles tendances, la Centrafrique ne sera pas au rendez-vous de 2015 ».
« Ayons le courage de le reconnaître et de prendre conscience de l’ampleur de ce qui nous attend, c’est un défi que chaque centrafricain et chaque centrafricaine doit relever, » a-t-il lancé, précisant que « le gouvernement a pris des engagements dans le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP) pour la période de 2008-2010, sa vision traduite dans la déclaration de politique générale est de développer le capital humain. »
« Mais, nous devons reconnaître que ces conditions ne peuvent être réunies que dans un climat de paix, de sécurité et de confiance », a-t-il relevé, avant d’inviter « les Centrafricains à se départir d’une culture de facilité et d’attentisme car rien de durable ne peut se gagner étant assis à l’ombre et rien de durable ne peut être obtenu sans le dialogue et la concertation permanente entre les fils et filles de notre pays ».
Selon M. Ibrahima Djibo, « malgré ce tableau sombre, » l’espoir est permis car le gouvernement centrafricain a engagé de nombreuses réformes dont les résultats vont permettre d’améliorer sensiblement d’ici quelques années le niveau de ces principaux indicateurs.
Il a donc exhorté le gouvernement à poursuivre les efforts de stabilisation et de redressement du pays, grâce notamment au processus du Dialogue Politique Inclusif engagé avec les différents acteurs de la vie politique nationale, qui est une occasion unique de ramener la paix dans le pays.
Il a enfin rassuré le chef du gouvernement, « du soutien et de la disponibilité du PNUD à accompagner le gouvernement centrafricain sur le chemin de la paix et l’atteinte des OMD. »
Il convient de rappeler que le PNUD a reçu mandat du Secrétaire Général des Nations Unies, M. Ban Ki Moon, d’apporter un appui technique et financier aux pays en voie de développement afin qu’ils réalisent le suivi et la mise en œuvre des OMD.
Il a relevé à cet effet que les indicateurs des autres secteurs sont en nette dégradation, ajoutant que la pauvreté s’est généralisée, avec un indice de la pauvreté qui est passée de 62,5 % en 1992 à 67,2 % en 2003. La pauvreté alimentaire touchant environ 60 % de la population est une réalité insupportable pour un pays aussi riche et abondamment arrosé, a poursuivi M. Touadéra, déplorant que « le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans est passé de 157 pour mille en 1995 à 200 pour mille en 2003, la mortalité maternelle est passée de 683 pour cent mille naissances vivantes en 1988 au taux record de 1355 pour cent mille naissances en 2003. »
« Le Sida reste une grande préoccupation, avec un taux de prévalence de 6,7 % le plus dans la sous région de l’Afrique centrale, le paludisme progresse et fait des ravages surtout chez les enfants de moins de 5 ans, en 2000 il a affecté 32 % des enfants, » a souligné le chef du gouvernement, qui a conclu qu’« Avec de telles tendances, la Centrafrique ne sera pas au rendez-vous de 2015 ».
« Ayons le courage de le reconnaître et de prendre conscience de l’ampleur de ce qui nous attend, c’est un défi que chaque centrafricain et chaque centrafricaine doit relever, » a-t-il lancé, précisant que « le gouvernement a pris des engagements dans le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP) pour la période de 2008-2010, sa vision traduite dans la déclaration de politique générale est de développer le capital humain. »
« Mais, nous devons reconnaître que ces conditions ne peuvent être réunies que dans un climat de paix, de sécurité et de confiance », a-t-il relevé, avant d’inviter « les Centrafricains à se départir d’une culture de facilité et d’attentisme car rien de durable ne peut se gagner étant assis à l’ombre et rien de durable ne peut être obtenu sans le dialogue et la concertation permanente entre les fils et filles de notre pays ».
Selon M. Ibrahima Djibo, « malgré ce tableau sombre, » l’espoir est permis car le gouvernement centrafricain a engagé de nombreuses réformes dont les résultats vont permettre d’améliorer sensiblement d’ici quelques années le niveau de ces principaux indicateurs.
Il a donc exhorté le gouvernement à poursuivre les efforts de stabilisation et de redressement du pays, grâce notamment au processus du Dialogue Politique Inclusif engagé avec les différents acteurs de la vie politique nationale, qui est une occasion unique de ramener la paix dans le pays.
Il a enfin rassuré le chef du gouvernement, « du soutien et de la disponibilité du PNUD à accompagner le gouvernement centrafricain sur le chemin de la paix et l’atteinte des OMD. »
Il convient de rappeler que le PNUD a reçu mandat du Secrétaire Général des Nations Unies, M. Ban Ki Moon, d’apporter un appui technique et financier aux pays en voie de développement afin qu’ils réalisent le suivi et la mise en œuvre des OMD.
