« ils veulent déjà ouvrir un bureau sur place, je crois que c’est une bonne chose, ça fait partie de ce que nous avons demandé et on verra avec eux comment harmoniser tout cela », a précisé maître Wanfiyo, qui a réaffirmé la volonté des défenseurs des droits de l’Homme en Centrafrique de collaborer avec la CPI pour les enquêtes prévues pour élucider les crimes commis en 2002 et 2003.
Pour lui, « le rôle des organisations non gouvernementales des droits de l’Homme, mais également des avocats, ce sera d’apporter une assistance aux victimes et leur donner des conseils pour qu’elles puissent éventuellement s’organiser en vue de la défense de leurs droits » car, explique-t-il, « la CPI, c’est une juridiction qui est nouvelle et tout le monde ne maîtrise pas du tout la procédure devant cette juridiction ».
Il s’est réjoui que le dossier de la République Centrafricaine ait été ouvert par le procureur de la CPI car, a-t-il précisé, « les juridictions nationales peuvent effectivement engager des procédures et juger les criminels, mais dans la mesure où elles ne sont pas capables de le faire, et c’est ce que la Cour de cassation de la RCA a dit, et je crois qu’il y a une part de vérité - il suffit d’aller voir les conditions dans lesquelles nos magistrats travaillent-, je crois que c’est vraiment intéressant que ce dossier aille devant la CPI ».
Selon maître Wanfiyo, le travail de la CPI n’est pas incompatible avec le dialogue politique annoncé à la fin de l’année dernière par le président de la République, François Bozizé.
« Il ne peut y avoir de dialogue, il ne peut y avoir réconciliation nationale entre les enfants du pays qui ont connu des conflits, si la justice n’est pas d’abord passée. La justice est l’une des conditions du dialogue, la justice est l’une des conditions de la réconciliation nationale, a-t-il expliqué.
Les déclarations de maître Wanfiyo interviennent 15 jours après l’annonce par le procureur de la Cour pénale internationale de l’ouverture d’une enquête sur les crimes commis en territoire centrafricain lors du conflit armé entre 2002 et 2003, rappelle-t-on.
Pour lui, « le rôle des organisations non gouvernementales des droits de l’Homme, mais également des avocats, ce sera d’apporter une assistance aux victimes et leur donner des conseils pour qu’elles puissent éventuellement s’organiser en vue de la défense de leurs droits » car, explique-t-il, « la CPI, c’est une juridiction qui est nouvelle et tout le monde ne maîtrise pas du tout la procédure devant cette juridiction ».
Il s’est réjoui que le dossier de la République Centrafricaine ait été ouvert par le procureur de la CPI car, a-t-il précisé, « les juridictions nationales peuvent effectivement engager des procédures et juger les criminels, mais dans la mesure où elles ne sont pas capables de le faire, et c’est ce que la Cour de cassation de la RCA a dit, et je crois qu’il y a une part de vérité - il suffit d’aller voir les conditions dans lesquelles nos magistrats travaillent-, je crois que c’est vraiment intéressant que ce dossier aille devant la CPI ».
Selon maître Wanfiyo, le travail de la CPI n’est pas incompatible avec le dialogue politique annoncé à la fin de l’année dernière par le président de la République, François Bozizé.
« Il ne peut y avoir de dialogue, il ne peut y avoir réconciliation nationale entre les enfants du pays qui ont connu des conflits, si la justice n’est pas d’abord passée. La justice est l’une des conditions du dialogue, la justice est l’une des conditions de la réconciliation nationale, a-t-il expliqué.
Les déclarations de maître Wanfiyo interviennent 15 jours après l’annonce par le procureur de la Cour pénale internationale de l’ouverture d’une enquête sur les crimes commis en territoire centrafricain lors du conflit armé entre 2002 et 2003, rappelle-t-on.